[Fiction] Un jour, je te retrouverai... (ShinRan) Deuxième partie.

Chapitre 12° : Une partie risquée...


Ayumi rentra chez elle quelques heures plus tard et Sonoko et Ran l'accompagnèrent.


Bien sûr, la mère de la petite fille s'était mise en colère, mais Ayumi ne s'en inquiéta pas ; elle le dit à Ran par téléphone le lendemain, précisant que les événements de la veille valaient bien toutes les punitions du monde.


Ayumi avait reprise confiance en elle, et la joie de vivre enfantine qui la caractérisait avait repris le dessus.








Ran et Conan étaient rentrés chez eux, car Sonoko était tellement ravie à l'idée de garder une prisonnière chez elle qu'ils ne purent tout simplement pas la raisonner.





Lorsque Conan se réveilla, il était 6h15. Il sortit en laissant un mot et se rendit chez le professeur.


Haibara était debout, matinale, comme toujours.


" -Ohé, Kudo... C'est pas un montage, au moins ? "


Conan soupira. S'il s'attendait à se qu'Haibara se contente d'une photo, il était fixé.


Il expliqua alors avec une louable patience ce qui s'était déroulé la veille. Puis il alla directement à l'essentiel.



" -Avec ces pilules, ( il les sortis de sa poche ) penses-tu pouvoir me préparer un antidote rapidement ? "








La tête que fit Haibara finit de le convaincre que la chimiste était sceptique depuis le début ; néanmoins les gélules étaient bien réelles, et Haibara dut reconnaître l'absence totale de mensonges dans l'histoire que lui avait raconté le petit détective.


Elle prit enfin les pilules, sans un mot. Elle les observa un instant, puis lui dit :








" -Je n'en sais absolument rien.


Je ne vais pas te mentir, depuis le début j'ignorais si fabriquer un antidote était, ou non, possible. Ce poison a fait l'objet de milliers d'expérimentations, des centaines de chimistes ont travaillés et retravaillés dessus ; il est extrêmement puissant ; c'est déjà un exploit d'avoir réussi à fabriquer autant d'antidote temporaires qui ont fonctionnés.


Ça prendra le temps qu'il faut, mais je te dirais tout ce que j'apprendrai.


-Alors, en supposant que cet antidote définitif est possible et réalisable, est-ce que tu pourrai me donner une date de quand tu pourrais l'obtenir, même vague ? insista Conan. "








Haibara le dévisagea.


Toi, tu as une idée en tête.








" -Je pense qu'il pourrai éventuellement, peut-être, être au point après trois simulations au moins ; dans environ un mois.


-Un mois ?


-Il me faut découvrir toutes les substances contenues, les analyser et découvrir leurs fonctions et leurs effets, trouver des substances qui pourraient les contrer, avant de les détruire, les doser en fonction de leur poids et de leurs conséquences, faire attention aux éventuelles réactions de nos corps et des effets secondaires éventuels, énuméra Haibara. Un mois, c'est le minimum.


-Bon, grommela Conan, je suppose qu'on a pas le choix.


-Que comptes-tu faire ? s’inquiéta la chimiste


-C'est l'occasion qu'on attendaient. Les agents du FBI sont de notre côté, on a un ou deux atouts encore secrets ; Vermouth m'a finalement révélée que l'Organisation est en faible posture car les plus puissants représentants sont dispersés en mission loin de leur QG, de plus j'ai bon espoir que ta rivale bascule dans notre camps.


Enfin, on ne peut pas se permettre d'attendre trop longtemps, j'ai l'impression que Ran prépare quelque chose et n'a pas renoncée à mener son enquête sur moi... Elle va bientôt commencer à faire les liens entre Vermouth, l'Organisation, toi et moi si on ne se dépêche pas, et si Vermouth reste avec elle et Sonoko. Je pense vraiment à la libérer. "








Haibara se figea.








" -Tu lui fais confiance ?! C'est de la folie, Kudo ! Elle n'a pas hésité à me tirer dessus la dernière fois !


-Je sais. Je sais aussi qu'elle ne nous as pas dénoncée, et qu'elle n'est pas celle qu'on croit.


-Nani ?


-Elle n'est pas si différente de toi, finalement. Elle a en partie trahie l'Organisation, et risque tout pour nous. Elle me donne des indices alors qu'elle signe probablement sa perte en même temps, et elle le sait.


J'ignore pourquoi elle nous aide vraiment, car elle veut que l'on agisse, c'est sûr, sinon je me demande pour quelle raison elle nous aurait donnée autant d'informations. Et je ne sais pas grand chose sur elle, c'est vrai. Mais je sais que si elle devenait une alliée, ça ferai un danger en moins et une chance de plus de gagner ce combat contre l'Organisation.


-Kudo... Elle est dangereuse... On peut pas avoir confiance en elle.


-Je t'ai fait confiance, alors même que je ne savais pas grand chose de toi non plus.


-Tu n'avais pas le choix.


-Là non plus. Un jour de plus, et elle peut décider de tout révéler à Ran, ou de trouver un moyen de se libérer. « Garde tes amis près de toi, et tes ennemis encore plus près », comme dit un vieux proverbe français. Elle a des ressources, et les utilisera, c'est certain.


La question, c'est contre qui ? Nous ? Nos proches ? Ou son Organisation ?


-Fais attention. Tu joues un jeu dangereux, Kudo. Assez logique et bien construit, toutefois, pour que j'y prenne part.


-Ohé, attends, où vas-tu ?


-Faire avancer un des pions placés les plus loin. J'ai intérêt à me dépêcher si ta copine commence à avoir des soupçons. "


Chapitre 13° : Vive les mouches...




Haibara se rendit donc au laboratoire.
Elle aimait cette vaste pièce, remplie d'expériences de toutes sortes. Le professeur avait du bon matériel ; de ce côté la chimiste savait qu'elle n'aurait pas à s'en faire.
 En revanche le vieil homme avait un peu trop tendance à inventer... tout et n'importe quoi, mais surtout n'importe quoi. 
Casé entre une calculette-téléphone, une brouette avec bras articulé automatique intégré, une patère-sonnette et une tablette de chocolat -qui avait d'ailleurs échappé à la jeune fille et que cette dernière jeta immédiatement et impitoyablement dans une poubelle-girophare juste à côté- se trouvait ce qu'Haibara cherchait : le pion en plus, une invention créée par les cerveaux conjugués du vieil homme et de la chimiste.


 C'était une mallette contenant des petites boules, toutes semblables à des boules de pétanques, mais beaucoup plus légères. Il en manquait trois parmi les dix présentes, et la jeune fille pris la quatrième sans s'en soucier.
 Elle appuya ensuite doucement sur les deux côtés... Et la boule s'ouvrir dans un "clic" discret.


















Chapitre 15°: Fureur amusante.


L'attaque prochaine s'organisait.

Le FBI était prêt. Conan les avaient prévenus que l'Organisation était affaiblie, mais leurs cibles principales restaient les plus haut gradés, même s'il allaient tous probablement tenter de se suicider dans le cas où ils seraient capturés. James Black lui-même lui avait affirmé avoir des agents aux quatre coins du monde, donc piéger les agents de l'Organisation en mission était -tout du moins- possible.

 Ils avaient réussi à joindre Kir, qui leur avait assurés l'appui de la CIA.

Il ne restait qu'à retrouver Vermouth, leur dernier potentiel atout.
 Celle qui allait probablement tout faire réussir - ou échouer.  

Haibara avait montré à Conan les images enregistrées - Bourbon débarquant dans la chambre forte et libérant Vermouth tout en lui expliquant qu'il avait piraté les caméras de surveillances.

 Ils étaient ensuite partis dans un appartement à Beika.
Qu'Haibara avait localisé. 

Conan et Ai avaient prévus d'attendre que Vermouth soit seule pour lui parler, et comme ils ne voulaient rater aucune occasion, pas même la plus infime, Haibara était restée chez le professeur à surveiller l'écran de contrôle, pendant que Conan allait à l'école et informait chacun du "gros rhume" de son amie.

 Il fut donc très surpris de la voir passablement énervée, étant donné que c'était lui qui s'était farcis toute la matinée les cours sans aucun intérêt de Kobayachi-sensei. 

"-Qu'est-ce qui t'arrives ?
-Il m'arrive, vois-tu, que j'ai passé un temps infini à mettre ces robots au point avec le professeur Hakaze, construits avec des matériaux coûteux, et que l'un d'entre eux à été détruit à cause de la phobie d'une élève de primaire ! éclata la chimiste.
-Hein ? Comment ça ? A cause de qui ?
-Ayumi a peur des mouches ! Alors, pour lui faire plaisir, Genta à écrasé la mienne ! fit Haibara en grinçant des dents."




Conan éclata de rire, et son amie lui jeta un regard noir.
Sur ce, le professeur entra.




"-J'ai râté quelque chose ? s'étonna t-il en considérant la scène.
-Oui ! gémit Haibara."




Et Conan se plia en deux de plus belle. Il riait tellement en s'imaginant la scène et la stupeur de la chimiste en voyant des semaines de travail réduites à néant par un gros garçon gentil et un peu bourru, qu'il finit par s’étouffer. Haibara, qui avait tout expliquée au professeur, se permit un sourire.




"-Ça, tu l'avais mérité.
-Ai-kun, j'ai gardé les plans, on peut en construire d'autres.
-Bonne idée. Faisons-le maintenant, on en aura besoin. Kudo-kun, surveilles l'écran pour moi s'il te plaît."




Conan s'installa devant l'écran divisé en quatre ; deux des écran étaient noir. Songeur, le détective pensa que les robots pourraient leurs servir également à communiquer avec leurs alliés. Il mis le son en route, mais, Vermouth et Bourbon ne faisant rien de spécial, il le coupa bientôt et téléphona à Ran tout en criant au professeur et à Haibara de ne pas l'interrompre. Il sortit son nœud-papillon et le régla sur sa voix d'origine.




"-Bibidip... Bibidip... Bibid... Tût !
-Moshi-moshi ?
-Salut Ran !
-Shinichi ! Sonoko, arrêtes !
-Que se passe t-il ? s'enquit Conan.
-Sonoko me pousse et fait des blagues stupides... Comment vas-tu ?
-Très bien. J'ai un peu de temps libre, mais je ne sais pas jusqu'à quand ça va durer. On s'attends à un retournement de l'affaire. Quand il aura démarré, je te demanderai de ne plus me contacter, ça deviendra trop risqué sinon.
-C'est la fin de cette fameuse Affaire ? demanda Ran avec espoir.
-Je n'en sais rien. C'est possible, mais peu probable (Conan ne voulait pas lui faire une fausse joie). Disons qu'on a fait une bonne partie des efforts, mais le plus dur reste à venir.
-Soit prudent, murmura Ran.
-Ne t'inquiètes pas. Je suis bien entouré.
-D'accord. Shinichi... désolée.
-Hein ? Pourquoi ça ?
-Pour ça."




Et Ran lui raccrocha au nez. Conan, stupéfait, se demanda quelle mouche l'avait piquée (ah ah).
 Haibara était remontée du laboratoire silencieusement, et, ayant assistée à la scène, commenta :




"-Ta copine deviens maligne.
-Ah ? Pourquoi tu dis ça ? interrogea Conan, intrigué malgré lui.
-Pour une fois, c'est elle qui te laisses en plan et qui raccroche ! Maintenant, tu sais ce que ça fait."




Le garçon, désolé, remit son téléphone et le nœud-papillon dans sa poche. Il était effectivement triste, et aurait voulu parler plus longtemps avec Ran. Il éprouvait également bien connu, souvent ressenti aux côtés de Ran : de l'admiration.




De son côté, Ran aurait elle aussi voulu parler plus longtemps avec son am d'enfance, mais elle avait rendez-vous avec Ayumi, et, même si elle avait pu s'accorder quelques minutes supplémentaires, elle en avait marre de se faire raccrocher au nez et d'être déçue par le manque de tact du détective lycéen.
 Elle était néanmoins heureuse d'avoir pu l'entendre à nouveau, et qu'il l'ait rassurée lui faisait chaud au coeur. 
 Sonoko, à son habitude, vint embêter son amie.




"-Entouré ? s'exclama t-elle, songeuse.
-Quoi ?
-Réfléchi, Ran ! Il a dit qu'il était bien entouré. Peut-être une fille l'a t-elle protégée, ou peut-être même que...
-Sonoko ! Qu'est-ce qui t'a pris de nous écouter ?!
-Mais c'est instructif vos conversations ! protesta la jeune fille aux cheveux châtain. Ran, ce que tu as fait, c'était énorme !
-Quoi ? répéta Ran.
-Lui raccrocher au nez, c'était une idée géniale ! J'aurais voulu voir sa tête ! Chacun son tour ! s'exclama joyeusement Sonoko.
-Avec qui parlais-tu, Ran ? demanda Sera, qui les accompagnaient au parc, son cartable sur l'épaule.
-Avec son mari, évidement, rigola Sonoko.
-Ran est mariée ? s'étrangla Sera
-Sonoko ! Non, je ne suis pas...
-Oui ! et ils ont trois enfants ! la coupa Sonoko, déchaînée.
-Hein ? fit Sera, éberluée, en écarquillant les yeux de surprise.
-Non ! Elle plaisante, c'est juste mon ami d'enfance, c'est tout ! dis la pauvre Ran en tentant de rétablir la vérité.
-C'est tout ? Kudo-kun t'a avoué qu'il t'aimait, à Londres !
-Kudo-kun ? répéta Sera, intriguée. Le détective ?
-Oui, c'est lui, fit Ran avec gêne."




Sera n'ajouta rien, mais Sonoko, elle, ne se priva pas pour lui décrire en long, en large et en travers, tout ce qui s'était passé à Londres, enjolivant autant que possible une scène à laquelle elle n'avait pas assistée.
 Tout en parlant, les filles étaient arrivées au parc, et Ayumi s'approcha aussitôt de Ran. Dans sa main, enveloppé dans un mouchoir, se trouvait le robot-mouche AKC 03...

J'ai bien aimé ce chapitre-transition- (et surtout qu'il y ait un nouveau chapitre   ).
L'humour était génial aussi : Sonoko était tellement ravie à l'idée de garder une prisonnière chez elle xDD

Prochain chapitre dans une semaine, voir deux : je suis sur un manga qui me fascine - oserais-je le dire ?- bien plus que Détective Conan.
 Donc va falloir attendre un peu plus que d'habitude. Désolée ^^'

Super Chapitre
Pas grave, moi plus j'attendais mieux c'est  
Manga qui te fascine ? Qu'est-ce donc ?

Tsubasa Chronicle / Tsubasa Reservoir Chronicle.
Je viens de finir la première saison.

Chapitre 14° : Grillés.


Lorsque Ran rentra à l'agence, elle paraissait assez fatiguée. En gentil petit frère, Conan vint donc lui demander ce qu'il y avait ; mais pour une fois Ran ne répondit pas.
 Commençant à s’inquiéter, Conan reposa sa question, un ton plus haut.
Retrouvant une attitude normale, Ran le rassura aussitôt sur sa santé, prépara le repas, et monta dans sa chambre.
 Profitant de l'aubaine, Conan sortit pour rejoindre Haibara sans que Kogoro ne le remarque. Trop pressé, il ne vit pas Ran l'observer depuis la fenêtre de sa chambre, ni le téléphone qu'elle tenait.

 "-Genta ?
-Oui ?
-A toi de jouer."

WOUAHH SUGOI SUGOI !!! *-*  
Plus on avance dans l'histoire plus cela devient super avec beaucoup de suspense en plus *-* J'A-DO-RE ! <3

Chapitre 15°: Fureur amusante.




L'attaque prochaine s'organisait.
Le FBI était prêt. Conan les avaient prévenus que l'Organisation était affaiblie, mais leurs cibles principales restaient les plus haut gradés, même s'il allaient tous probablement tenter de se suicider dans le cas où ils seraient capturés. James Black lui-même lui avait affirmé avoir des agents aux quatre coins du monde, donc piéger les agents de l'Organisation en mission était -tout du moins- possible.
 Ils avaient réussi à joindre Kir, qui leur avait assurés l'appui de la CIA.
Il ne restait qu'à retrouver Vermouth, leur dernier potentiel atout.
 Celle qui allait probablement tout faire réussir - ou échouer.  


Haibara avait montré à Conan les images enregistrées - Bourbon débarquant dans la chambre forte et libérant Vermouth tout en lui expliquant qu'il avait piraté les caméras de surveillances.
 Ils étaient ensuite partis dans un appartement à Beika.
Qu'Haibara avait localisé. 


Conan et Ai avaient prévus d'attendre que Vermouth soit seule pour lui parler, et comme ils ne voulaient rater aucune occasion, pas même la plus infime, Haibara était restée chez le professeur à surveiller l'écran de contrôle, pendant que Conan allait à l'école et informait chacun du "gros rhume" de son amie.
 Il fut donc très surpris de la voir passablement énervée, étant donné que c'était lui qui s'était farcis toute la matinée les cours sans aucun intérêt de Kobayachi-sensei. 
"-Qu'est-ce qui t'arrives ?
-Il m'arrive, vois-tu, que j'ai passé un temps infini à mettre ces robots au point avec le professeur Hakaze, construits avec des matériaux coûteux, et que l'un d'entre eux à été détruit à cause de la phobie d'une élève de primaire ! éclata la chimiste.
-Hein ? Comment ça ? A cause de qui ?
-Ayumi a peur des mouches ! Alors, pour lui faire plaisir, Genta à écrasé la mienne ! fit Haibara en grinçant des dents."


Conan éclata de rire, et son amie lui jeta un regard noir.
Sur ce, le professeur entra.


"-J'ai râté quelque chose ? s'étonna t-il en considérant la scène.
-Oui ! gémit Haibara."


Et Conan se plia en deux de plus belle. Il riait tellement en s'imaginant la scène et la stupeur de la chimiste en voyant des semaines de travail réduites à néant par un gros garçon gentil et un peu bourru, qu'il finit par s’étouffer. Haibara, qui avait tout expliquée au professeur, se permit un sourire.


"-Ça, tu l'avais mérité.
-Ai-kun, j'ai gardé les plans, on peut en construire d'autres.
-Bonne idée. Faisons-le maintenant, on en aura besoin. Kudo-kun, surveilles l'écran pour moi s'il te plaît."


Conan s'installa devant l'écran divisé en quatre ; deux des écran étaient noir. Songeur, le détective pensa que les robots pourraient leurs servir également à communiquer avec leurs alliés. Il mis le son en route, mais, Vermouth et Bourbon ne faisant rien de spécial, il le coupa bientôt et téléphona à Ran tout en criant au professeur et à Haibara de ne pas l'interrompre. Il sortit son nœud-papillon et le régla sur sa voix d'origine.


"-Bibidip... Bibidip... Bibid... Tût !
-Moshi-moshi ?
-Salut Ran !
-Shinichi ! Sonoko, arrêtes !
-Que se passe t-il ? s'enquit Conan.
-Sonoko me pousse et fait des blagues stupides... Comment vas-tu ?
-Très bien. J'ai un peu de temps libre, mais je ne sais pas jusqu'à quand ça va durer. On s'attends à un retournement de l'affaire. Quand il aura démarré, je te demanderai de ne plus me contacter, ça deviendra trop risqué sinon.
-C'est la fin de cette fameuse Affaire ? demanda Ran avec espoir.
-Je n'en sais rien. C'est possible, mais peu probable (Conan ne voulait pas lui faire une fausse joie). Disons qu'on a fait une bonne partie des efforts, mais le plus dur reste à venir.
-Soit prudent, murmura Ran.
-Ne t'inquiètes pas. Je suis bien entouré.
-D'accord. Shinichi... désolée.
-Hein ? Pourquoi ça ?
-Pour ça."


Et Ran lui raccrocha au nez. Conan, stupéfait, se demanda quelle mouche l'avait piquée (ah ah).
 Haibara était remontée du laboratoire silencieusement, et, ayant assistée à la scène, commenta :


"-Ta copine deviens maligne.
-Ah ? Pourquoi tu dis ça ? interrogea Conan, intrigué malgré lui.
-Pour une fois, c'est elle qui te laisses en plan et qui raccroche ! Maintenant, tu sais ce que ça fait."


Le garçon, désolé, remit son téléphone et le nœud-papillon dans sa poche. Il était effectivement triste, et aurait voulu parler plus longtemps avec Ran. Il éprouvait également bien connu, souvent ressenti aux côtés de Ran : de l'admiration.


De son côté, Ran aurait elle aussi voulu parler plus longtemps avec son am d'enfance, mais elle avait rendez-vous avec Ayumi, et, même si elle avait pu s'accorder quelques minutes supplémentaires, elle en avait marre de se faire raccrocher au nez et d'être déçue par le manque de tact du détective lycéen.
 Elle était néanmoins heureuse d'avoir pu l'entendre à nouveau, et qu'il l'ait rassurée lui faisait chaud au coeur. 
 Sonoko, à son habitude, vint embêter son amie.


"-Entouré ? s'exclama t-elle, songeuse.
-Quoi ?
-Réfléchi, Ran ! Il a dit qu'il était bien entouré. Peut-être une fille l'a t-elle protégée, ou peut-être même que...
-Sonoko ! Qu'est-ce qui t'a pris de nous écouter ?!
-Mais c'est instructif vos conversations ! protesta la jeune fille aux cheveux châtain. Ran, ce que tu as fait, c'était énorme !
-Quoi ? répéta Ran.
-Lui raccrocher au nez, c'était une idée géniale ! J'aurais voulu voir sa tête ! Chacun son tour ! s'exclama joyeusement Sonoko.
-Avec qui parlais-tu, Ran ? demanda Sera, qui les accompagnaient au parc, son cartable sur l'épaule.
-Avec son mari, évidement, rigola Sonoko.
-Ran est mariée ? s'étrangla Sera
-Sonoko ! Non, je ne suis pas...
-Oui ! et ils ont trois enfants ! la coupa Sonoko, déchaînée.
-Hein ? fit Sera, éberluée, en écarquillant les yeux de surprise.
-Non ! Elle plaisante, c'est juste mon ami d'enfance, c'est tout ! dis la pauvre Ran en tentant de rétablir la vérité.
-C'est tout ? Kudo-kun t'a avoué qu'il t'aimait, à Londres !
-Kudo-kun ? répéta Sera, intriguée. Le détective ?
-Oui, c'est lui, fit Ran avec gêne."


Sera n'ajouta rien, mais Sonoko, elle, ne se priva pas pour lui décrire en long, en large et en travers, tout ce qui s'était passé à Londres, enjolivant autant que possible une scène à laquelle elle n'avait pas assistée.
 Tout en parlant, les filles étaient arrivées au parc, et Ayumi s'approcha aussitôt de Ran. Dans sa main, enveloppé dans un mouchoir, se trouvait le robot-mouche AKC 03...

Merci pour ce super chapitre. Vraiment J'ADORE !! 

Je dois confirmer que là, vraiment, le style d'écriture s'est bien amélioré. La narration est de plus en plus fluide, et j'ai constaté que tu as commencé à utiliser des effets, ce qui est un très bon signe. Certes, c'est encore un peu maladroit par moments je trouve, mais ça s'améliorera tout seul avec le temps et les relectures, hein.

Non, vraiment, bonne continuation. Et vivement la suite ! ;D

Je relis jamais :p
C'est peu être ça mon problème : je réécris mes chapitres sans -presque- rien changer.
Et, des fois, je les réécris pas.

Tu devrais, je te jure. Ne serait-ce que pour les fautes, déjà, mais vu que tu t'es vachement améliorée, ce n'est plus le point le plus important à présent. ^^

Nan mais je dis ça comme ça, tu as maintenant un style d'écriture qui est devenu bon, voire très bon (en tout cas, on sent que ça commence à sortir de la masse, quoi) ; mais si tu ne te relis pas, tu vas en rester là, donc bon, c'est dommage, quoi. Je te conseille vraiment de relire une fois le chapitre une fois que tu t'apprêtes à le poster, du début à la fin sans t'arrêter, avec un regard extérieur ; et dès que tu sens que "hm, ça aurait fait encore mieux si j'avais écrit ça comme ça", ben tu corriges, et c'est bon. ^^

Et je te dis, même quand on a un style d'écriture suffisamment solide pour que le premier jet soit déjà très bon, c'est toujours bien de passer par cette étape. Enfin, là, c'est le point de vue d'un perfectionniste qui dit ça, m'enfin, c'est ce qui permet de passer de l'excellence à la perle, quand c'est dans nos cordes en tout cas. x)

Mais bon, après, bien sûr tu fais ce que tu veux. Après tout, la fiction, c'est avant tout pour se faire plaisir et s'amuser, hein. ^^