[Fiction] Les chrysanthèmes de Shinjuku Gyoen (ShinRan)

Bon, me voilà donc, après trois semaines de rédaction sur ça. Le défi de Coline, une fiction ShinRan avec plein de jolies conditions - que vous pouvez retrouver dans le spoiler juste en bas - qui m'ont été gracieusement offertes par notre grand auteur Claude, Ranshin et d'autres. Bref, la flemme de faire un disclaimer digne de ce nom, prenez juste garde à ce premier chapitre qui est bien mal écrit (c'est ça quand on part en yolo).

Conditions:

C'était un jour comme tous les autres. Les flocons de neige venaient s'écraser sur la fenêtre de l'Agence du Détective Mouri. Ce fut un jour comme tous les autres. Ran se réveillait lentement et resta un moment sous la couette, dernière protection contre le froid matinal. Elle avait rendez-vous avec Sonoko pour faire le tour des boutiques du centre commercial de Beika. Ayumi et Haibara devait même les accompagner. Belle occasion pour passer un journée entre fille, se disait-elle.
La jeune fille se leva et s'habilla chaudement, avant de se diriger dans la cuisine pour se préparer un chocolat chaud. Une douce et agréable fumée émanait de la tasse et réchauffait sans peine les doigts congelés de Ran.
Après avoir laissé un petit mot sur la table, elle enfila son long manteau et sortit dans la rue. Elle courut jusqu'à la station de bus la plus proche, là où le rendez-vous était fixé. Ran n'eut pas à attendre longtemps, puisque ses trois amies arrivèrent rapidement, également emmitouflées dans de grandes laines.

- Et bien, on ne peut pas dire qu'il fasse chaud ! s'écria Sonoko, comme pour saluer son amie.
- C'est bien vrai, répondit la lycéenne, mais de toute façon, on restera dans le centre commercial, donc pas de problèmes !
- D'ailleurs, qu'est-ce qu'elles font avec nous, ces deux gamines ? demanda Sonoko en pointant du regard les jeunes enfants qui semblaient s'extasier de la neige alentour.
- Le professeur m'a demandé de les prendre avec nous, donc on les prend avec nous, fit Ran avec un sourire.

Le bus ne tarda pas et il se mit à rouler, dès que le petit groupe eut franchi les portes. Rien ne semblait pouvoir contrarier cette journée qui s'augurait comme réussie. Le bus roula sur la voie principale pendant quelques minutes, laissant le temps aux jeunes filles de discuter sur ce qu'elles allaient faire une fois arrivées. Quelques stations plus tard, le petit groupe se retrouva devant le centre commercial : c'était deux grands bâtiments reliés par des ponts et passerelles aériennes, coupés par une grande rue commerçante. On pouvait tout y faire, que ce soit le shopping, manger ou simplement se promener entre amis. Pour nos jeunes filles, ce serait les trois en même temps, encore faudrait-il qu'elles aient le temps de tout faire.
Après quelques magasins, le groupe se sépara en deux, Sonoko et Ayumi voulait trouver les vêtements à acheter, pendant que Ran et Haibara iraient chercher à manger pour elles quatre.

- Et prends-nous des boissons chaudes, hein ! demanda Sonoko, qui commençait à grelotter sous son manteau. Et toi, Ayumi, tu veux quelque chose de spécial ?
- La même chose qu'Ai !

La fillette en question ne put s'empêcher de sourire à cela et elle partit donc, avec Ran, vers les vendeurs les plus proches.


Un coup de fil. Un téléphone de Conan sonna bruyamment. Il venait de passer une courte nuit, à réfléchir sur les agissements des Hommes en Noir. Lui qui est si matinal, même la lumière qui enveloppe l'intérieur de la maison du Professeur n'a pas réussi à le réveiller.

- Arg, un coup de fil. J'imagine que je dois absolument répondre, si ça vient du portable de Shinichi. soupira Conan, en tirant le nœud papillon de sa poche. Allô ?
- Kudo Shinichi, fit une voix grave, trop grave pour qu'elle puisse être réelle. Voulez-vous, disons, tenir un pari avec moi ?

Cela eut pour effet de littéralement réveiller le détective. Celui-ci resta silencieux.

- Je prends cette absence de réponse comme un oui, fit le mystérieux personnage en s'étouffant dans un de ces rires maléfiques, tout du moins, gravement inquiétants. Bien, bien, mon cher Kudo Shinichi. Arriverez-vous à décoder ce que je vous ai préparé ? Je pense bien que non. Dans tous les cas, vous allez recevoir un message. Surveillez bien votre portable

Le jeune détective n'eut même pas le temps de dire un mot que la personne avait déjà raccroché. Mais qui était-elle ? Qu'est-ce qu'elle voulait ? Et surtout : comment avait-elle eu son numéro de téléphone ? Tant de questions qui plongeaient Conan dans une profonde et sérieuse réflexion, mais il n'eut pas le temps de la prolonger, un bip sonore retentit et un message apparut sur le téléphone portable.

- A mon cher Kudo Shinichi, lut-il, j'espère que vous aimerez le Y2Nvcm10eehlcm50YWllIHlsdGnpaGxu dGlpcm1u au WFZNR0lWIFhMTk5WSVhSWk8gV1YgWVZS Ufo=.

Clairement un code qui sera long à déchiffrer. Conan poussa donc sa couette et ses draps et se leva. Il avait bien besoin d'un café, histoire de réfléchir plus facilement. Mais, il savait également qu'il n'était pas d'humeur. Qui était-ce ? Un membre de l'Organisation ? Avait-il découvert son identité ? Impossible, il serait déjà mort, si c'était vraiment le cas. Quelqu'un qui agirait par vengeance ? Probable, mais comment aurait-il eu ce numéro de téléphone ? Impossible, donc. La seule solution qu'il restait, c'était qu'il s'agisse d'un proche du détective. Cette pensée traversa Conan de part en part, qui eu un long frisson de peur et d'effroi. Personne de censé dans ce monde ne ferait une telle blague. Uniquement quelqu'un qui lui en voudrait et donc l'esprit est plein de haine. Personne, à part cette personne.
Le jeune détective se décida à résoudre le code. Il se leva donc et se dirigea vers la table basse, là où son ordinateur portable était posé. Le regard de Conan s'éternisa sur le fond d'écran ; une image de tous ses amis réunis. Une vague de nostalgie le prit, que se passerait-il quand il redeviendrait Shinichi ? Pourrait-il redevenir Shinichi ?
Conan lança quelques programmes et s'affaira à décoder l'étrange message. Après quelques minutes de réflexion, il se repoussa en arrière dans le sofa du Professeur : il avait décodé ce message. Il habilla son visage d'un sourire narquois, avant d'être tétanisé, c'était comme si on l'avait traversé d'une lance, en plein cœur. Un sentiment d'horreur et de peur l'envahit.

- Non, ça ne peut pas être possible. Je dois...


Les quatre jeunes filles étaient en train de manger leur déjeuner. La matinée s'était bien déroulée et chacune avait pu acheter ce qu'elles voulaient. En dehors des classiques vêtements, Ayumi avait acheté un déguisement de panda qu'elle comptait mettre pour l'anniversaire de Mitsuhiko, qui se déroulerait dans quelques jours. Le petit groupe continua à flâner entre les magasins, lorsqu'une rumeur commença à circuler dans le centre commercial.

- Il paraît que les agents de sécurité demandent à tout le monde d'évacuer le magasin, pouvait-on entendre de partout.
- Qu'est-ce qu'on fait ? demanda Ran. Je pense qu'on devrait y aller, on ne sait jamais.
- Elle a raison, ajouta Haibara avec un ton dur, on ne sait pas ce qu'il peut arriver, allons-nous en avant d'être blessées ou autres.

Les quatre filles quittèrent la rue commerçante et se retrouvèrent à l'entrée du centre commercial. Au même moment, un drôle de bruit – ressemblent à celui d'un moteur – se fit entendre au loin. C'était Conan qui était venu en détresse, avec le skateboard que lui avait fabriqué le Professeur Agasa. Il était en sueur et se précipita vers Haibara, sans même adresser un regard à ses amies.

- Haibara, chuchota Conan, tu es sûre de toi ? Tu n'as vu absolument personne que tu connais ou des personnes louches ?
- Puisque je te dis que oui, répondit-elle, amèrement. Maintenant, explique-moi ce qu'il se passe.
- Je ne peux pas, pas encore, dit le jeune détective. Désolé, ça devra attendre. La police devrait arriver d'un moment à un autre, assure-toi que Ran, Ayumi et Sonoko ne s'éloigne pas de toi, si c'est le cas, avertis-moi avec un message.

La scientifique approuva et Conan s'engouffra à l'intérieur du centre commercial. Le jeune garçon parcourut rapidement les magasins. Il avait le cœur qui allait s’enflammer, il devait voir si tout le monde était bien sorti du centre commercial. Heureusement, il semblerait que c'était bien le cas ; Conan sortit donc, plus serein. Des rumeurs commençaient à émaner de la foule qui s'éloignait du bâtiment, sous les ordres des policiers. Conan alla voir ses quatre amies qui attendait sur le porche d'un immeuble, la neige commençant à tomber plus fortement.

- Bon, je pense que c'est bon, dit-il.
- Qu'est-ce qu'il est bon ? demanda Ran. Qu'est-ce qu'il se passe ici ?
- Et bien, il semblerait que le centre commercial de Beika soit victime d'un attentat, j'ai reçu, à l'Agence, ce matin, répondit le détective avec un papier où il avait recopié le mystérieux code.
- J'espère que vous aimerez le Y2Nvcm10eehlcm50YWllIHlsdGnpaGxu dGlpcm1u au WFZNR0lWIFhMTk5WSVhSWk8gV1YgWVZS Ufo=, qu'est-ce que ça signifie ? commenta Ayumi, qui semblait très inquiète de la tournure des événements.
- Commençons d'abord par le « Y2Nvcm10eehlcm50YWllIHlsdGnpaGxu dGlpcm1u », expliqua Conan. La forme et la longueur de cette suite de caractères tend à prouver qu'il s'agit d'un code par base 64.
- Par base 64, qu'est-ce que c'est que ça ? fit Sonoko.
- Ca m'étonne que tu ne le saches pas, répondit Conan en ouvrant grand les yeux. Pour faire simple, il s'agit d'un codage qu'utilise les ordinateurs. En décodant cela, on obtient le code suivant « ccormtyèerntaie yltiéhlntiirmn ». Et on peut utiliser le Rail Fence Cipher.
- Et qu'est-ce que c'est ? demanda Ayumi.
- Il faut juste prendre la première lettre du premier groupe, la première lettre du second groupe, la deuxième lettre du premier groupe et ainsi de suite. On a donné le nom de rail ou de zigzag, parce qu'on trace une sorte de chemin en diagonale entre les deux groupes de lettres. Ici, on obtient le mot « cyclotriméthylènetrinitramine ».
- Tu es sérieux ?! cria la scientifique. Ne me dis pas que le criminel veut faire sauter le centre commercial avec du C-4 ?!
- Malheureusement, si.
- Et comment tu as découvert que c'était le centre commercial qui était visé ? demanda Sonoko, assez agitée.
- Pourquoi est-ce que tu me demandes ? répondit-il. La seconde partie du code « WFZNR0lWIFhMTk5WSVhSWk8gV1YgWVZS Ufo= » est également un code par base 64. Et on obtient « XVMGIV XLNNVIXRZO WV YVRPZ ». Ensuite, on applique un miroir Atbash et on trouve « centre commercial de Beika ».
- Un miroir Atbash, s'étonnèrent les filles qui semblaient perdues.
- Une simple inversion de l'alphabet. Le A devient Z, le B devient Y, de même pour le reste de l'alphabet.

A ce moment-là, une femme d'une trentaine d'années se précipita sur le groupe d'amis et leur demanda s'ils n'avaient pas vu sa fille. Une douce enfant de sept ans, avec des cheveux châtains, légèrement bouclés et avec une robe bleue. Sa mère était partie du magasin, quand l'ordre a été donné. Elle pensait que sa fille l'avait suivie, puisqu'elle était juste derrière en train de la suivre, lorsqu'elle s'était tournée pour la dernière fois. Elle était en train de pleurer sur les épaules de Ran, quand Conan partit à nouveau en direction du centre commercial.
Le garçon, passa au travers des agents de policiers avant de se faire arrêter avec les inspecteurs Sato et Takagi.

- Conan-kun, c'est dangereux, tu ne peux pas aller à l'intérieur ! cria Sato qui repoussait doucement le jeune détective, en direction des endroits sûrs les plus proches.
- Laissez-moi passer, répondit ce dernier sans broncher.
- Et pourquoi je devrais laisser un enfant aller se tuer ?
- Parce que je ne suis pas un enfant.
- Qu'est-ce que tu racontes, Conan, intervint Takagi. Tu es encore en première année, on ne va pas te laisser risquer ta peau à l'intérieur.

Le visage du garçon s'assombrit gravement. Avec ses mains tremblantes et gelées, il prit ses lunettes et les jeta sur le sol enneigé. Il fit de même avec son nœud-papillon.

- Je suis Kudo Shinichi. Détective privé.

Cette révélation aussi subite que surprenante lassa les deux officiers pantois, ils ne purent réagir à temps et laissèrent le détective rajeuni entrer dans le centre commercial, ou plus exactement, ils ne firent rien pour l'en empêcher.
Conan commença à fouiller les moindres recoins un par un, et il finit par arriver dans les toilettes sur deuxième étage. A l'intérieur, il trouva une fillette ligotée qui s'entreprit à détacher. Mais, une ombre se glissa derrière lui. Le jeune garçon se releva, après avoir glissé un clin d’œil à la fillette qui avait les larmes au bord des yeux.

- Qu'est-ce que tu fais là, Sonoko ! cria le détective. Le bâtiment peut exploser à n'importe quel moment !
- Ne sous-estimes pas la Reine de la Déduction, répondit celle-là avec un sourire malicieux.
- J'avoue que je ne t'avais jamais imaginé comme ça, tu es réellement diabolique.
- Mais enfin, de quoi parles-tu ?
- Je parle de toi. De toi.
- Et en quoi cet attentat me concernerait-il, enfin ? lui demanda Sonoko, avec quelques gouttes de sueur perlant sur son front.
- Qu'est-ce que tu racontes ? C'est toi qui m'avait prévenu ! Ton message ! Il m'a intrigué depuis le début. Un code beaucoup plus facile à résoudre pour quelqu'un qui allait organiser un attentat à la bombe dans l'un des lieux les plus visités de Beika. Je me suis dit qu'on essayait de m'attirer là dedans. Tu voulais te débarrasser de moi, hein ? Hein ?! Maman ?!


- Tu voulais te débarrasser de moi, hein ? Hein ?! Maman ?!
- Qu'est-ce que tu racontes, fit la jeune fille avec un sourire forcé. Je ne suis pas ta mère, d'ailleurs je ne sais même pas qui elle est...

Le garçon ne répondit pas. Il tenta bien de dire quelque chose, mais aucun son ne put sortir de sa bouche. Le détective lutta, mais il tomba sur ses genoux. Ses larmes perlaient avant de s'écraser sur le sol carrelé de les toilettes. La jeune fille le regardait, sans avoir aucune émotion. Cette scène dura quelques instants, devant le regard interloquée de la fillette, qui ne semblait n'avoir rien à faire ici. Tout à coup, Sonoko enleva son serre-tête et tira sur ses cheveux. La perruque flotta dans les airs avant de glisser à ses pieds. Elle défit son chignon et retira ses lentilles. En quelques secondes, Sonoko Suzuki s'était transformée en Yukiko Kudo. La femme se pencha sur son fils rétréci.

- Ne pleure pas, lui chuchota-t-elle, devant le regard extrêmement surpris de la fillette qui se croyait dans un de ses rêves. Ne pleure pas. Tu devrais être fier de toi. Tu es devenu intelligent, très intelligent.
- Et en quoi cela devrait-il me consoler ? répondit amèrement Conan. C'est ma propre mère qui a essayé de me tromper ! Comment est-ce que je devrais le prendre ? Réponds-moi !
- Je suis désolée qu'on en arrive là, Shin-chan. Nous n'avions pas prévu que tu deviennes si intelligent et si mature...
- Nous ? Alors Papa est dans le coup aussi, hein ? Pourquoi est-ce que je me suis évertué à traquer les Hommes en Noir ? Pour apprendre que mes parents sont des criminels ?
- Désolé, Shin-chan. Ce n'était pas ce que nous voulions pour toi...
- Il n'y a pas de désolé qui tienne ! Vous m'avez éduqué dans un idéal de justice ! Vous m'avez éduqué à détester le crime ! Mais, au fond, vous n'êtes que des criminels !
- Shin-chan...
- Allez, dis-moi, qu'est-ce que t'as prévu là ? Tu vas nous faire péter ? Avec la fillette ?
- Désolé, Shin-chan. Ton père n'aurais jamais dû t'attirer dans ce combat. Tu es devenu quelqu'un de dangereux, Shin-chan. On ne te surnomme pas Silver Bullet pour rien. En un seul tir, tu pourrais tous nous faire tomber. Le seul moyen d'éviter ça, c'est de détruire la balle dans le canon. Ça nous fait mal, tu sais, Shin-chan. Mais, il nous faut le faire, pour l'Organisation.
- Tu comptes sacrifier ton fils sur l'autel de ton Organisation ? Tu comptes continuer tes crimes pendant que personne ne vous traquera ? Tue-moi, si ça t'arrange, mais laisse partir cette fille, dit le garçon en pointant la fillette du regard.

Le détective se détourna de sa mère, il regarda par la fenêtre. De la neige tombait doucement, c'était une bien belle image. D'un coup, il se retourna et arma sa montre à fléchette avant de viser sa mère. Mais cette dernière avait prévu le coup, et dévia le bras de son fils, la fléchette alla se loger dans le coup de la fillette qui s'endormit sur le coup.

- Désolé, Shin-chan. Elle nous a vu, elle est témoin de cette scène. Au moins, elle est endormie, maintenant, remarqua l'ancienne actrice avec un doux sourire.
- J'ai été idiot, idiot de croire que j'aurais pu vous battre. Depuis le début, vous aviez un coup d'avance sur moi. Il ne s'agit que d'une adaptation de la chaise humaine de Ranpo Edogawa, remarqua le détective, alors qu'il entrait dans un rire triste. Un homme qui entre à l'intérieur d'un fauteuil, les clients prennent du plaisir, mais la personne à l'intérieur en profite d'autant plus. C'est pareil pour nous. Je me reposais sur vous, mais vous en tiriez plus de profit que moi. D'ailleurs, je savais que je n'aurais jamais dû croire Haibara. Ma première impression était la bonne. C'était une taupe, n'est-ce pas ?
- Shiho était la scientifique préférée de ton père. C'était elle qui a proposé à Yusaku de t'approcher pour mieux déjouer tes plans. Elle était très proche de ton père. Il passait beaucoup de temps à l'aider dans ses expériences et ses analyses. C'était vraiment une équipe de choc.
- Il la considérait comme sa fille, hein ? demanda Conan, avec un sarcasme qui ferait pâlir Haibara elle-même.

La mère prit son fils dans ses bras et le serra fortement. Yukiko commença elle aussi à pleurer, mouillant les cheveux noirs de son fils. Elle le caressa doucement, avant de lui dire qu'il était temps de mettre un terme à cette torture psychologique. Elle sortit alors son portable de sa poche et l'alluma, avant de presser quelques boutons.

- Dis, Maman, demanda Conan, alors qu'il reposait calmement sur l'épaule de sa mère. Tu as des regrets ?
- Bien sûr. Trois grands regrets, malheureusement. Le premier, c'est de ne pas avoir pu te donner la vie que je rêvais pour toi. Le second, c'est de ne pas avoir pu à sauver cette fille. Le dernier, c'est de ne pas avoir pu arrêter ton père.
- Oh... Moi aussi, j'ai trois grands regrets. Le premier, c'est de ne pas avoir pu sauver cette fille. Le deuxième, c'est de ne pas avoir pu vous arrêter. Le dernier, c'est de ne pas avoir pu vivre avec Ran, comme je l'entendais.
- Ah, ton père est arrivé à un âge où il voulait toujours plus de pouvoir et voilà dans quoi cela nous a mené.

Yukiko finissait sa phrase, tandis qu'elle serrait son fils encore plus fort dans ces bras, ainsi que la petite fillette. Le sol commençait à trembler et des objets commençaient à s'envoler, à travers du centre commercial. Ce fut un spectacle terrifiant. Un spectacle de sons et de lumière, comme on n'en voyait uniquement dans les films hollywoodiens à gros budget. Mais, ce n'était pas de la fiction, c'était une réalité, aussi réelle que destructrice.
A l'extérieur, tout le monde était pétrifié. Des longues minutes d'un ciel empli de fumée noire et d'un feu effroyable, impossible que les personnes qui étaient restées à l'intérieur aient pu survivre. La mère de la fillette tomba à terre et frappa le sol recouvert de neige. Neige qui se faisait trouer par endroit, à cause des larmes de Ran. La jeune fille ne pouvait pas croire ce qu'il se passait. Elle avait toujours eu des doutes sur l'identité de son protégé, mais avant qu'elle ne put confirmer ses soupçons, il s'était engouffré dans lieu qu'il ne quitterait plus jamais. Ran avait laissé échapper son plus tendre ami et elle ne pourrait plus jamais le revoir. Elle tenta de passer en force dans le bâtiment flambant, mais les agents de police la contenait. Tâche difficile, puisque Ran n'hésitait pas à se battre avec eux pour aller le sauver. Elle assomma nombre de policiers avant de tomber sur Sato qui la maîtrisa, pendant que ses larmes brûlantes lui emplissait les yeux, l'empêchant de voir le tombeau en flammes de Conan.
Fini. C'en était fini de Conan Edogawa. Fini. C'en était fini de Shinichi Kudo.
C'était un jour comme tous les autres.
Ce fut un jour comme tous les autres.


Dix ans étaient passés depuis cet incident. La vérité n'avait jamais été découverte. Mais, on n'entendit plus parler de l'Organisation, comme si elle s'était volatilisée, tout comme Shinichi Kudo. Des funérailles avaient été organisées pour Conan Edogawa et Shinichi Kudo. La dépouille du détective avait été complètement incinérée durant l'explosion et elle avait disparu avec le reste du centre commercial.
L'enterrement avait été effectué deux mois après le tragique accident, le temps que les proches fassent leur deuil. Tous ceux qui avaient fréquenté Shinichi Kudo ou Conan Edogawa s'étaient recueillis. Il était dit que Yusaku Kudo était venu avec une femme aux cheveux blond platine. Il disparut ensuite de la circulation et le Baron de la Nuit mourut dans son dernier roman.
Haibara avait fait ses adieux au Professeur et aux Detective Boys, avant de partir elle aussi, prétextant qu'elle n'avait plus rien à faire ici, et qu'elle ne méritait pas de rester près de ses amis, pas après ce qu'elle avait fait.
Ran, quant à elle, a longtemps pleuré la mort des êtres qu'elle chérissait, son petit frère et son petit ami. Ce fut un douloureux moment pour ses proches qui durent la réconforter durant de longs jours et de longues nuits. Toute fois, elle est restée forte face à cet événement et s'en était plutôt bien remis.

La femme qu'elle était devenue se faisait un devoir de se rendre sur la tombe de son ancien ami, chaque année. Aujourd'hui, le calendrier affichait le 15 décembre. Le réveil sonna et un tip sonore retentit dans la maison de Ran. La femme chercha l'appareil de sa main, avant de l'éteindre. Elle releva sa couverture sur elle et profita encore un peu de la chaleur que cette dernière lui prodiguait.
Pour la première fois depuis longtemps, la femme s'habilla d'une longue robe aux tons bleus. Elle prit même le soin de se maquiller pour l'un de ses derniers rendez-vous avec l'homme qu'elle aimait. Une fois prête, Ran monta dans sa voiture et s'engagea sur l'autoroute. Cela faisait plusieurs années déjà qu'elle avait quitté son père, qu'elle avait laissé sous la direction de sa mère. Elle habitait maintenant, dans une belle maison de Shirahama, une jolie ville côtière, au sud du Japon.
Le route était plutôt longue jusqu'au Tokyo, mais cela ne décourageait en rien Ran qui n'aurait jamais manqué ce rendez-vous annuel. Malgré toute sa bonne volonté, la neige était très persistante et elle dut faire quelques détours pour arriver dans la capitale nippone. Lorsqu'elle parvint à Beika, la journée était déjà bien avancée et on pouvait voir la course déclinante du Soleil dans le ciel. Elle s'arrêta devant l'Agence du Détective Mouri.
Chose étonnante, son père était devenu un très bon détective. Il disait qu'il devait honorer la mémoire de celui qui avait bâti sa réputation. Au cours des années, il avait fini par respecter son engagement et arrivait à tenir un excellent niveau de déduction, en plus d'être devenu plus mature et responsable, ce qui aurait assurément étonné le détective lycéen. Par contre, Kogoro avait toujours voulu conservé son signe caractéristique : il tenait à simuler son sommeil, lorsqu'il résolvait ses affaires. Ran ne put que sourire en pensant que Shinichi rendait encore une fois service à sa famille, même s'il n'était plus là pour voir les résultats de ses efforts.
La femme se gara à quelques pas de l'agence de son père et elle sortit une photographie de son portefeuille. On y voyait Ran et Shinichi, à l'époque où ils étaient encore au lycée, à l'époque où tout allait bien et qu'ils vivaient dans l'insouciance la plus totale. Ran sourit une fois de plus, avant de ranger précieusement son trésor. Elle sortit ensuite de son véhicule et alla frapper à la porte de son ancien domicile, pour faire un rapide bonjour à ses parents.

- Agence du Détective Kogoro Mouri, que voulez-vous ? demanda une voix familière.
- Je suis rentrée, répondit la femme d'un air enjoué.
- Ran ! Ca fait si longtemps que tu n'es pas revenue nous voir. Alors, comment se passe ta vie ? fit le détective en prenant sa fille dans ses bras. Qu'est-ce que tu as trouvé quelqu'un pour vivre avec toi ?
- Hein ? J'arrive de Shirahama et c'est la première question que tu me poses ? lui dit sa fille en repoussant son père. Pour répondre à ta question, je n'ai pas encore cherché, mais cela viendra très prochainement.
- Oh... Ne me dis pas que tu as des vues sur quelqu'un, déjà ?
- Arrête ça ! Je ne cours pas après les beaux garçons, comme Sonoko ! cria la femme en rougissant. D'ailleurs, où est Maman ?
- Elle avait une course importante à faire, elle nous a dit qu'elle nous rejoindrait plus tard.
- Qu'est-ce que tu veux dire, où est-ce qu'on doit aller ? s'interloqua Ran.
- Qu'est-ce que tu racontes, tout le monde est en route pour Shinjuku Gyoen ! C'était toi qui avait dit que tu te rendrais pendant dix ans sur la tombe de ton ami détective ! Personne n'a voulu rater l'événement, on sera tous là pour toi, ma chérie.

En effet, on toqua à la porte. C'était des jeunes hommes, sans doute des lycéens. Ils étaient trois, un garçon avec le visage quelque peu triangulaire et un regard de premier de la classe, un autre avec le visage rondelet et des cheveux courts, et enfin, une jeune fille avec des cheveux mi-longs. Aucun doute, il s'agissait des Detective Boys. Enfin, les anciens Detective Boys. Ils avaient ouvert un club de détectives, au lycée Tentai. Derrière eux, un homme à la peau hâlée tenait la main d'une femme aux yeux verts, dont les cheveux étaient attachés en queue de cheval. C'était évidemment Kazuha et Heiji. Ce dernier avait ouvert une agence de détective à Osaka, là où il jouissait d'une grande réputation, autant auprès de la police, auprès du grand public.

- Ran ! cria l’assemblée en cœur.
- Oh, bonjour tout le monde, vous allez bien ? répondit Ran, plutôt gênée par cet accueil.
- Très bien, fit le détective au teint basané avec joie, avant de prendre une voix plus grave. Mais dépêchons-nous, Kudo nous attend.

Aussitôt dit, chacun se précipita à l'extérieur. Tandis qu'Heiji et Kazuha montèrent dans leur propre voiture, Kogoro s'engouffra dans la voiture de sa fille, et prit le volant. Les lycéens, quant à eux, montèrent dans la vieille Beetle du Professeur Agasa. Les véhicules se mirent en route et se parcoururent la grande route de Beika. Le groupe passa devant le Quartier Métropolitain de la Police de Tokyo, quand il fut rejoint par plusieurs autres voitures. A l'intérieur de l'une d'entre elles, une inspectrice faisait des signes pour avertir le cortège de leur présence.
Une poignée de minutes plus tard, tout ce beau monde arriva à l'entrée du parc national de Shinjuku Gyoen. Ce parc était l'un des préférés de Shinichi et une demande fut faite aux autorités pour construire un mémorial à l'intérieur du parc, demande qui a été approuvée par les autorités, grâce à la pression qu'ont exercée certains hauts fonctionnaires de la police.

- Bien, nous sommes arrivés, fit Kogoro qui sortait de la voiture de sa fille en grelottant.
- Le mémorial est dans la partie japonaise du parc, dépêchons-nous avant qu'ils n'acceptent plus d'entrées, intervint Megure, qui été devenu un inspecteur qui réputé, au-delà même de Tokyo.

Avant d'entrer dans le célèbre parc japonais, Ran alla ouvrir le coffre de la voiture et sortit un bouquet de fleurs. Kazuha s'approcha d'elle et observa les fleurs.

- Des chrysanthèmes blancs, n'est-ce pas ? demanda la femme d'Osaka.

Ran ne répondit pas.

Bon, je part du principe que tu n'as pas tout à fait fini de reformater au moment d ela rédaction et que ca explique le tiret en trop ici ou le tiret qui manque là...

Diantre, j'avoue que je me suis laissé entraîner et que la suite se fait attendre... et si je peux me permettre quelques remarques éparses...

-Quel est le sens des suite de mot au début de chaque section? Est-ce un code? Ou juste une manière de jeter de la poudre aux yeux pour épater la galerie?

-Est-ce grave si je n'ai pas pu m'empêcher de t'imaginer comme l'interlocuteur de Conan au téléphone, la toute première fois? La suite de lettre incompréhensible n'a pas aidé puisque je n'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec tes courts-circuits sur skype (oui, oui, j'avais bien compris que c'était un code mais n'empêche). XD;

-Je vois que t'es bien fait mousser avec du fanservice...consacré à la cryptographie et la chimie.... J'APPROUVE!

-Si le costume de Panda d'Ayumi est ta réponse à la condition Cosplay, j'espère que sa présence dans l'histoire ne sera pas cantonné à quelques lignes... ;p

-Sonoko est la coupable? Si ce n'est pas un déguisement... Oh my GOD, je veux entendre le monologue... (et écrire une fic sur ce thème un jour).

En dehors de ça, rien à redire... Bon storytelling, on s’immerge dans l'histoire facilement et la tension monte crescendo sans problème... Pas vu de problème de characterisation (peut-être Conan qui craque et révèle son identité? Mais au vu du contexte, et de l'état d'urgence, ca peut passer)

Bref, bref, j'ai dégusté ça avec plaisir, et je ne peux que t'encourager à poster les chapitres suivants... Xd

Énorme l'idée d'imposer des conditions!! ^^
J'avoue que j'attends la suite de cette histoire avec une certaine hâte! :p

-Quel est le sens des suite de mot au début de chaque section? Est-ce un code? Ou juste une manière de jeter de la poudre aux yeux pour épater la galerie?

Pour épater la galerie ? Oui... et non. Mais bon, il faut être un grand mélomane pour comprendre.

-Est-ce grave si je n'ai pas pu m'empêcher de t'imaginer comme l'interlocuteur de Conan au téléphone, la toute première fois? La suite de lettre incompréhensible n'a pas aidé puisque je n'ai pas pu m'empêcher de faire le parallèle avec tes courts-circuits sur skype (oui, oui, j'avais bien compris que c'était un code mais n'empêche). XD;

Euh... Puisque tu assistes à mes délires de psychopathes, je te pardonne d'avoir de telles pensées.

-Je vois que t'es bien fait mousser avec du fanservice...consacré à la cryptographie et la chimie.... J'APPROUVE!

-Si le costume de Panda d'Ayumi est ta réponse à la condition Cosplay, j'espère que sa présence dans l'histoire ne sera pas cantonné à quelques lignes... ;p

Nope, j'ai justement voulu insister dessus. Tu verras. ^^

-Sonoko est la coupable? Si ce n'est pas un déguisement... Oh my GOD, je veux entendre le monologue... (et écrire une fic sur ce thème un jour).

Je mets ça sur la mise en page qui est boiteuse du forum, mais on dirait que tu n'as pas entièrement compris le cliffhanger.

Énorme l'idée d'imposer des conditions!! ^^

Disons que ça stimule l'inspiration. ^^

Et merci à vous deux pour le retour !

Hum. J'ai aimé ( même si j'ai pas du tout compris d'où sort le Maman à la fin, mais j'attendrais ). Un code compliqué que j'ai pas essayé de résoudre, mais bien. Bon courage pour respecter les onze conditions...J'ai remarqué que beaucoup de gens aiment le mystérieux coup de téléphone où quelqu'un dit qu'il sait que Conan est Shinichi...
Et ton autre fiction ?

Je mets ça sur la mise en page qui est boiteuse du forum, mais on dirait que tu n'as pas entièrement compris le cliffhange

Yukiko?! C'est encore mieux... XD;
(Je pensais qu'un tiret était passé à la trappe et que c'était la gamine qui appellait sa mère aus ecours... ^^; )

Et ton autre fiction ?

Un gros hiatus (faudra voir si j'ai le courage de tout reprendre à zéro, parce que je suis pas content du tout de ce que j'ai fait). Mais, je suis déjà trop occupé et il faut que je me concentre sur celle-là. ^^

Yukiko?! C'est encore mieux... XD;

N'est-il pas ?

Trop bien ! La suite ! Et

je veux que:

Pour tes conditions, je pourrais respecter que les deux dernières. En fait, le pari était de faire cette fiction et de la publier le dimanche 04/05. Mais, j'ai coincé sur la fin, donc j'ai décidé de poster la fiction en chapitres pour pas perdre ce pari.
Donc, la fiction est quasiment terminée et ça va être extrêmement difficile d'intégrer l'excuse des toilettes (et même si je pouvais la faire, je ne l'aurais mise qu'une seule fois ).

J'ajoute donc les deux conditions dans le log. ^^

C'est déjà génial, de toute manière je pourrait le consoler en regardant des épisodes où il est capable d'utiliser cette excuse 4 fois de suite ^O^
Je m'attendais même à ce que tu m'envoie balader, alors je suis super contente ! Continue, et, fais-moi plaisir... Gagne ce pari ! *O*

Hé pas mal du tout ! J'attend la suite avec impatience!

Par contre il y a un truc qui me gène : le fait qu'il dévoile vraiment vite son identité aux inspecteurs. 

Mais sinon cétait bien ^_^

Par contre il y a un truc qui me gène : le fait qu'il dévoile vraiment vite son identité aux inspecteurs.

Normalement, ça passe beaucoup mieux avec la suite. Parce que oui, ceci est un cliffhanger artificiel, tout pourri.

A tous les coups, il va balancer un truc dans le style "Ah mais en fait vous savez, j'vous avais juste balancé ça pour que vous me laissiez passer, c'est tout 8D", comme un gros troll. Je sais pas pourquoi, c'est le premier truc qui m'est venu en tête. x'D

M'enfin. Ceci était stupide. x)

A tous les coups, il va balancer un truc dans le style "Ah mais en fait vous savez, j'vous avais juste balancé ça pour que vous me laissiez passer, c'est tout 8D", comme un gros troll. Je sais pas pourquoi, c'est le premier truc qui m'est venu en tête. x'D

Tu es bien naïve, ça veut dire que j'ai réussi à garder la tension.

La suite, demain ou après-demain pour me laisser un délai pour écrire la fin.

Ah, shoot. Faut dire que chaque fois que je fais des déductions, je me plante. x'D
Kogorô déteint sur moi, faut croire... Q__Q *fuit*

Bon, second chapitre ajouté sur le premier post. Et je suis tout à fait d'accord pour dire que le découpage n'est pas du tout optimal. J'ai dû modifié une partie pour les besoins d'un style plus feuilleton, mais ça fait une coupure en plein milieu qui ne me satisfait pas.
Tant pis, j'éditerais plus tard, si le besoin s'en fait vraiment sentir.

Sinon, petit point sur les conditions. Il m'a été très difficile de trouver une fin qui me convenait et pour atteindre cet objectif, j'ai dû faire certains sacrifices sur les conditions. Notamment le Yusaku x Ai, qui était vraiment très difficile à intégrer. Cette relation est donc réduite à une peau de chagrin et n'est que très peu abordée. Donc, mes plus plates excuses.

Dans tous les cas, bonne lecture.

Wow... je ne m'attendais vraiment pas à ce que l'histoire prenne cette direction là...

Très belle confrontation avec Yukiko, j'ai souvent imaginé une histoire avec Yusaku en boss, mais quand ça m'arrivait, Yukiko y était aussi surprise que son fils... Ca m'a rajouté une raison supplémentaire de savourer cette version...

Oh, bien négocié pour la condition avec Edogawa...

Bah, je comprends que tu n'aie pas eu l’occasion d'élaborer la relation entre Yusaku et Ai plus que ça, vu la structure de ton intrigue et le choix du coupable... Tant pis, tu as respecté la condition, même si c'est pour nous faire le cadeau empoisonné d'un concept qui ne demande qu'à être repris en profondeur (qui sait? Qd j'aurais fini cette fic Yusaku + Ai...)

La scène de la visite au mémorial était émouvante, même si une partie de moi ne pouvait s'empêcher de guetter le retour de Shinichi à chaque coin de ligne...

Quelque faute de frappe ici et là (coup au lieu de cou quand la petite fille se fait endormir, le passage sur la réputation de Megure...) mais rien qui ne coupe le rythme de lecture tant l'histoire était prenante...

Hâte de voir quel nouveau coup de théâtre tu nous reserve... Je t'avouerais que je me demande encore si tu as tué le héros pour de bon ou non, dans cette histoire...
Hmm, non, la période de dix ans est la clé... Il fallait qu'il retrouve son apparence d'adulte malgré la trahison d'Haibara (enfin trahison, techniquement, elle n'a jamais trahi quand on y pense....la joie des agent double...).

Woah. Retournement de situation en effet particulièrement émouvant, je trouve. Vraiment, tu m'as bluffée, c'était tellement bien mis en place et en même temps tellement peu attendu... (enfin, en même temps, avec mon cerveau qui met tout seul des barrières dans le style "Yûsaku boss impossible", y'a de quoi être facilement prise à revers, aussi xD)

Non, sérieusement, j'ai moi aussi voulu guetter un peu le retour de Shinichi, bien que je m'imagine que sa mort reste la plus probable... Après tout, Mycroft sera toujours plus futé que Sherlock, quoiqu'on en dise. :/

Bref. J'attends la suite, mwâ. :3

Ben j'espère que c'est pas ce qui arrivera.
J'ai été un peu déçue, mais après tout tu as respecte les conditions en une histoire qui tient, donc bravo.
Après, j'ai moins aimée la seconde partie.

Wow... je ne m'attendais vraiment pas à ce que l'histoire prenne cette direction là...

Woah. Retournement de situation en effet particulièrement émouvant, je trouve. Vraiment, tu m'as bluffée, c'était tellement bien mis en place et en même temps tellement peu attendu...

Je m'attendais pas à surprendre sur ce point-là. Ca fait plaisir. ^^

Très belle confrontation avec Yukiko, j'ai souvent imaginé une histoire avec Yusaku en boss, mais quand ça m'arrivait, Yukiko y était aussi surprise que son fils... Ca m'a rajouté une raison supplémentaire de savourer cette version...

J'ai souvent imaginé un Yusaku Moriarty, donc c'est venu un peu tout seul.

Oh, bien négocié pour la condition avec Edogawa...

Pas imaginé d'autres choses, et pourtant, j'ai dû relire pas mal de résumés pour essayer de mettre un meurtre.

Tant pis, tu as respecté la condition, même si c'est pour nous faire le cadeau empoisonné d'un concept qui ne demande qu'à être repris en profondeur (qui sait? Qd j'aurais fini cette fic Yusaku + Ai...)

Et bien, ne te retiens pas surtout.

Hâte de voir quel nouveau coup de théâtre tu nous reserve... Je t'avouerais que je me demande encore si tu as tué le héros pour de bon ou non, dans cette histoire...

Non, sérieusement, j'ai moi aussi voulu guetter un peu le retour de Shinichi, bien que je m'imagine que sa mort reste la plus probable... Après tout, Mycroft sera toujours plus futé que Sherlock, quoiqu'on en dise. :/

Ah, surprise.

Ben j'espère que c'est pas ce qui arrivera.

De quoi ? Que Shinichi soit mort ?

J'ai été un peu déçue, mais après tout tu as respecte les conditions en une histoire qui tient, donc bravo.
Après, j'ai moins aimée la seconde partie.

D'accord avec toi. J'ai pas trouvé ça passionnant à relire, ni à écrire. Mais c'était dur de partir dans du gros drama sur cette partie, parce que ce n'était pas le point central de l'intrigue.

Merci à vous trois, en tous cas ! Ca me fait penser que Coline n'est même pas venu dire un mot sur la fiction...  

A mon tour de commenter Gnarkakaka. Honnêtement, je ne m'attendais pas à ce niveau et encore moins à ce récit, donc chapeau bas.

J'ai particulièrement aimé la scène des 3 regrets du duo mère/fils bien qu'à l'inverse j'ai l'impression que la mort de Shinichi/Conan ( Enfin ! Il est mort, c'est pas trop tôt     ) ait été positive pour tout le monde pratiquement (personne qui devient alcoolique, dépressif, chomeur.... à cause de ça), j'aurais aimé un peu plus de négativisme dans sa mort (Ran ne compte pas bien entendu, il est normal que sa mort l'affecte, sinon ce serait une piètre petite amie/grande soeur).

Finalement j'ai bien fait d'attendre le post de deux chapitres parce que ça passe bien mieux ainsi pour ma part.

A quand la suite et combien de chapitres as-tu actuellement ?

Comment Shatounet m'a mis la pression quand j'ai commencé à lire le commentaire. XD

Pour les réactions des autres personnages face à la mort de Conan, tu me le fais justement remarquer et j'avoue que c'est pas très réaliste. En fait, pour la petite histoire, j'avais prévu de narrer l'enterrement, mais j'ai changé d'avis en cours de route. C'est parti un peu en roue libre et j'ai décidé de faire une énorme ellipse temporelle. Donc au final, on n'a pas vraiment les réactions à chaud des personnages. J'avoue que c'est dommage, j'aurais dû y penser à deux fois.

Pour l'avancement des chapitres, j'en ai encore deux qui sont terminés (même si je n'ai pas encore décidé des coupes), et j'ai prévu un autre chapitre qui sera plus long (voire plus, on sait jamais). Je suis pas encore très sûr de mon final. J'ai bien une idée en tête, mais j'ai peur de la bâcler si je limite la longueur de la fic ; mais dans le même temps, j'ai peur de la réaliser, puisque ça me ferait un peu sortir des sentiers battus et du but principal de cette fiction.
Pour le prochain chapitre, j'aurais dit dans cinq jours pour respecter le délai que je m'étais imposé. Mais, avec la rentrée et divers projets que j'ai trop longtemps laissé en hiatus (et de ce fait, on commence à m'harceler, pauvre de moi ), je vais sans doute entre ralenti. Misons donc sur une fourchette de cinq à sept jours, si tout va bien.

Enfin ! Il est mort, c'est pas trop tôt Twisted Evil Twisted Evil

OMFG. J'aurais pas pu prévoir ça de toi. XD

Quoi qu'il en soit, merci pour le commentaire !

Je me pose une petite question : comment il a deviné que Yukiko s'était déguisé en Sonoko ( et pourquoi, au fait ) ?
Sinon, un seul mot pour décrire : ULTRASUPERMEGASUPRAGENIAL !!!!!!!!