[ Fiction ] secourir un ami
+3
maarrion
Lolli
dai kun
7 participants
Kudo Forum :: Fanwork :: Fanfictions
Page 2 sur 2
Page 2 sur 2 • 1, 2
[ Fiction ] secourir un ami
Rappel du premier message :
Salut à tous les fans de détective Conan, alors aujourd’hui, j’ai décidé d’innover, je ne vous en dis pas plus.
Voila déjà un petit prologue de la fiction pour que vous me disiez ce que vous en pensez, enjoy !
Prologue :
Aujourd’hui en ce jour férié, il n'y avait pas un chat, tout le quartier était désert, et il n'y avait jamais eu aussi peu de monde à l’agence de Kogoro.
Celui-ci était en train d’écouter les résultats des courses hippiques, tout en pensant de toutes ses forces :
« S’il vous plait, le numéro trois, s’il vous plait, le numéro trois.»
De leurs côtés, Ran et Conan s’occupaient du mieux qu’ils pouvaient.
Ran était en train d’éplucher des légumes pour le déjeuner, tandis que Conan, lui, lisait un exemplaire de « Détective Salonji
Finalement, au bout de cinq minutes, lorsqu’il eut fini de lire, il leva les yeuxau ciel
- Dis Ran-neechan, ce n’est pas aujourd’hui que Heiji et Kazuha devaient venir ?
- Si, dit-elle en lançant son regard maternel à celui qu’elle considérait comme son petit frère. Mais apparemment, ils auront un peu de retard.
- Pff, ce sale gamin d’Osaka, il vient squatter ici et il n'arrive même pas à être à l'heure, râla Kogoro.
- Ils ne pouvaient pas faire autrement, Heiji a dit qu’il devait aller voir un ami de son père qui lui a confié une enquête.
- Une enquête ? Quel genre d’enquête ? Interrogea Conan.
- Je ne sais pas, il a dit qu’il nous en dirait plus quand ils arriveraient.
Soudain, la porte s’ouvrit à la volée et Kazuha entra à l’intérieur, essoufflée.
- K…Kazuha ? Dit Ran surprise par l’arrivée brutale de leur amie.
- C…C’est horrible !
- Qu’est-ce qu’il y a Kazuha-neechan ? Demanda Conan inquiet.
- Hei…Heiji ! parvint-elle à articuler.
Conan se leva brusquement du canapé sur lequel il était assis.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé avec Hattori ? Demanda-il avec un air sérieux.
- I…Il a…
- Kazuha ? Qu’est-ce qui se passe avec Heiji ? Demanda Ran inquiète.
- Heiji…il a été arrêté pour meurtre ! Hurla t-elle finalement.
(Fin de ce petit prologue, qui ne servait surtout qu'à vous montrer une petite esquisse de la fiction, je posterai le premier chapitre, dès que je l'aurais fini !)
Chapitre 1 : Une erreur judiciaire.
- Comment ? Heiji a été arrêté pour meurtre ? Répéta Ran stupéfaite.
Conan, lui, n'arrivait toujours pas à y croire, il regardait le visage inquiet de Kazuha, avec un air complètement abasourdi.
- "C'est stupide ! pensa t-il avec fureur. Heiji n'aurait jamais pu tuer quelqu'un, ça n'a absolument aucuns sens !
- Kazuha-chan, dis nous ce qui s'est passé, dit Ran en mettant les mains sur les épaules de son amie.
- Euh...oui ! En fait, il y a trois jours, le père d'Heiji avait reçu une visite de la part d'un de ses amis.Selon cet ami, quelqu'un aurait détourné l'argent de sa société, mais étant donné que son père ne pouvait pas enquêter dessus, Heiji s'est vu confier la tâche de mener l'enquête.
Donc, hier on est allé chez cet homme, et nous avons mangé chez lui, entourés de son fils, du majordome, et de sa sœur.
Et le soir, après le dîner, tout le monde s'est séparé, et ils sont montés dans leur chambre respective.
Moi, pendant ce temps, j'ai discuté avec le majordome pendant trois ou quatre heures.
- Et où était Heiji pendant ce temps ? Demanda Conan d'une voix plus forte qu'il ne l'aurait voulu.
- Il était en train de discuter avec le maître de maison...qui était en train de lui expliquer les circonstances de ses soupçons...Puis...au bout d'un moment, je me suis inquiété car je ne le voyais toujours pas revenir, alors on est allé vers la chambre du maître de maison, et on à essayé de rentrer, mais la porte était verrouillée.
Ensuite, j'ai vu Kabuto et Asumi se diriger vers nous, étant donné que nous forcions la porte avec insistance, nous avons attirés l'attention de Kabuto et Asumi qui sont descendus.
Finalement, nous avons réussis à forcer la porte, mais lorsqu'on est entré, on a vu...Monsieur Tanaka, raide mort par terre...et à côté...Heiji...avec...un couteau dans la main....
Kazuha fondit alors en larmes, complètement désespérée, elle mit au moins cinq minutes à se calmer, puis dit :
- Lorsque la police est arrivée...Heiji a été emmené au poste pour un interrogatoire, il a bien dit qu'il n'avait pas tué le maître de maison, mais il y avait beaucoup trop de preuves contre lui, je ne savais pas quoi faire...alors j'ai décidé de venir vous voir tonton !
- Hein ? Pourquoi moi ? Demanda Kogoro surpris.
- Parce que...vous êtes le seul qui puisse m'aider, vous avez résolu beaucoup d'affaires au cours des dernières années, aussi inexplicables soient-elle.
Et s'il y a une personne capable de m'aider à sauver Heiji...c'est bien vous !
-Euh...je ne sais pas si...
- Compris Kazuha-chan, coupa Ran. Compte sur nous, on va faire tout ce qui est en notre pouvoir pour innocenter Heiji."
- V...vraiment ? Merci Ran ! Dit Kazuha en se jetant sur Ran.
Cette dernière l'enlaça de ses bras, puis elles relâchèrent leur étreinte et Conan dit:
- A quel poste de police a été conduit Heiji ?
- Le poste de police d'Osaka, il a passé toute la nuit en prison, il doit à nouveau être interrogé cet après-midi vers deux heures !
Conan regarda sa montre, il était neuf heures passées.
- Bien allons-y ! Tonton, tu nous emmènes ? Demanda Conan de sa voix d'enfant innocente
Ils montèrent alors dans la voiture de Kogoro et se dirigèrent immédiatement vers Osaka.
Malgré les quatre heures qui séparaient les deux villes, le voyage avait paru très rapide à Conan.
Lui, comme Ran et Kazuha, était tellement inquiet, qu'il n'était pas capable de penser à autre chose.
Finalement, lorsque ils arrivèrent au commissariat central d'Osaka, ils furent reçus par l'inspecteur Otaki, qui était vraisemblablement aussi scandalisé que Conan et tout les autres. Il les fit rentrer dans son bureau, et les fit s'asseoir sur des chaises. Il s'assit sur la chaise derrière son bureau, et dit :
- Merci de vous être déplacé détective mouri.
- Ce n'est rien ! Répondit celui-ci.
- Je ne vous cacherai pas que la situation est extrêmement embarrassante, j'imagine que Kazuha vous à tout raconté
- Euh oui ! Approuva Kogoro.
- Bien, comme vous le savez déjà, Heiji a été retrouvé inconscient sur le sol à côté du corps du maître de maison. Il n'a pas arrêté de clamer son innocence, mais il y a des preuves qui ne plaident pas en sa faveur.
- Lesquelles ? Demanda Conan.
- Tout d'abord, l'arme du crime qui était dans sa main, avec ses empreintes dessus évidemment, et aussi son témoignage. [/size][/size]
Lors de son témoignage, il a dit qu'en entrant, le maître de maison était déjà mort, et qu'il s'était pris un coup derrière la tête, mais la porte était fermée, et tout le monde a dû la forcer pour entrer, ensuite une combinaison, qui à été trouvée dans la chambre d'amis sous son lit.
- Le coupable aurait pu s'enfuir par une fenêtre de la chambre après avoir neutralisé Heiji, suggéra Ran.
- Il y'avait bien une fenêtre dans la chambre, mais elle était fermée à clé, de plus, il n'existe qu'une clé permettant d'ouvrir la chambre, et d'en sortir, et cette clé a été retrouvée sur la victime monsieur Tanaka, ce qui fait que personne d'autre n'aurait pu sortir de la pièce après l'avoir tué.
- «Ohé Ohé, attends un peu ! Seulement Heiji et monsieur Tanaka dans la chambre ? La seule clé permettant d'entrer et de sortir retrouvée sur la victime ? la seule fenêtre fermée à clé ? Ce serait, un meurtre en chambre close ?" pensa Conan paniqué.
Soudain, quelqu'un frappa à la porte, et celle-ci s'ouvrit.
Le préfet d'Osaka, Heizo Hattori entra alors vêtu de noir comme d'habitude, à la surprise générale.
- Monsieur le préfet ? Qu'est-ce que vous faîtes ici ? Demanda Otaki surpris par l'arrivée inattendue de celui-ci.
- Mon fils n'est pas encore arrivé ? Demanda le préfet.- Non, il devrait bientôt arriver !
- Bien, je compte sur toi Otaki ! Ne te laisse pas influencer par le fait que tu le connaisses
- Comment ça ? Demanda Otaki indigné.
- Même si ça ne me fait pas plaisir, il faut quand même que je regarde les faits, tout est contre lui, j'aurais aimé trouver ne serait-ce qu'une preuve de son innocence, mais finalement, je dois me rendre à l'évidence.
Il tourna les talons, et s'apprêta à sortir du bureau, lorsque une voix le fit se retourner :
- Attendez !
Tout le monde chercha des yeux celui qui avait prononcé ce mot, puis il s'avéra que c'était Conan qui avait parlé.
- Vous voulez abandonner ? Alors que votre fils est dans une situation très délicate, vous voulez tout lâcher ?
- Qu'est-ce que tu crois petit ? Ça me fait aussi peu plaisir qu'à toi, mais tout est contre lui, la seule chose que je puisse faire pour aider mon fils, c'est l'inciter à avouer toute la vérité ! Soudain, la porte s'ouvrit, et un policier entra essoufflé dans le bureau !
- Qui y a-t-il ? Demanda le préfet.
- C'est votre fils monsieur le préfet, il a disparu !
- Quoi ? Comment ça il a disparu ? Demanda le préfet.
- Il a faussé compagnie aux gardes qui l'escortaient !
- C...Comment ? Rugit Heizo.
- OOOOOOHHHH NON !!!!!!!!!!!!!!!!! s'exclamèrent Ran et Kazuha en même temps.
- "Heiji, espèce d'idiot !" pensa Conan en serrant les poings.
Chapitre 2 : la recherche de Heiji
- Otaki, je veux que tu mobilises tous les policiers en services, placarde le portrait robot de Heiji sur tous les murs de la ville, il faut absolument que on le retrouve avant qu'il n'en fasse trop, rugit Heizo.
- Euh...mais monsieur le préfet....
-Exécution, il n'y a pas une minute à perdre !
Le regard du préfet se posa sur Conan, qui était toujours autant chamboulé.
- Alors petit ? Tu es convaincu maintenant ? Réponds à cette question !
Si Heiji n'est pas l'assassin, pourquoi s'est-il enfui ? Pourquoi a t-il faussé compagnie aux policiers qui l'escortaient, Hein ? Pourquoi ?!
Le préfet sortit de la pièce, accompagné de toutes les personnes présentes à l'intérieur.
Tout le monde sortit du commissariat, puis lorsqu'ils furent arrivés dehors, le préfet se tourna vers Otaki.
- Je veux être tenu au courant de ce qui se passe toutes les heures sans exception !
- Bien monsieur le préfet, approuva Otaki résigné.
Heizo partit dans sa limousine, suivi des yeux par tout le monde.
Lorsque la limousine se fut éloignée, Kogoro dit :
- Monsieur Mouri, on ne peut pas abandonner, dit Kazuha le visage larmoyant.
- Qu'est-ce qu'on peut faire de plus ? Même si ça ne me fait pas plaisir de le reconnaître, le préfet Hattori à raison, il n'y a que ceux qui ont quelque chose à se cacher qui fuient.
- Papa ! Lança Ran d'un ton sec, en montrant le visage triste de Kazuha.
- Dites, je crois savoir comment retrouver Heiji.
- Vraiment Conan ? Demanda Ran.
- Oui, on n'a qu'à se séparer en deux groupes.
Ran, tonton et Kazuha, vous cherchez de votre côté, et moi j'irai avec l'inspecteur Otaki, qu'est-ce que vous en pensez ?
On aura plus de chances de retrouver Heiji-niichan si on se sépare.
- C'est une bonne idée, acquiesça Ran.
- Bien, alors allons-y inspecteur Otaki ! Dit Conan d'un ton jovial.
Ainsi, comme l'avait proposé Conan, Ran et Kazuha partirent avec Kogoro de leur côté, tandis que Conan partit dans la voiture de Otaki.
-"Il n'y a qu'une seule raison qui aurait pu pousser Hattori à fuir, il sait qu'il est innocent, et il a certainement faussé compagnie aux policiers qui l'escortaient, de manière à pouvoir prouver son innocence, je dois absolument le retrouver avant la police."Pensa t-il.
Pendant trois heures, Conan et Otaki inspectèrent tout les endroits où Heiji avait l'habitude de traîner, sans beaucoup de réussite.
Finalement après une interminable recherche dans toute la ville de Osaka, Otaki soupira, et dit :
- Ça ne va pas être aussi facile !
Heiji connait la ville mieux que quiconque, ça va être un vrai défi de le retrouver dans Osaka.
- "C'est vrai, Hattori vit dans cette ville depuis qu'il est tout petit.
Bon, réfléchissons, dans quel endroit est-ce qu'il pourrait être ?"Eh, attends une minute, mais oui, c'est le seul endroit qu'on n'a pas vérifié, et c'est pourtant le plus évident !"
- Hein, il est déjà sept heures du soir, je n'ai pas vu le temps passer, il faut que je te ramène Conan.
Mais au même moment, le téléphone de Conan sonna, et celui-ci mit sur haut parleur, et décrocha.
- Allô ? Ah c'est toi Ran-neechan.
- Conan, où êtes-vous ? Demanda cette dernière.
- Nous sommes encore en train de chercher Heiji-niichan, et vous ?
- Pareil, mais nous n'avons pas eu beaucoup de réussite, bien quoi qu'il en soit, il est tard, revenez !
- Euh, je voulais te demander, est-ce que je pourrais dormir chez l'inspecteur Otaki ce soir ?
- Euh oui, si tu veux Conan, mais tu ne l'importunes pas d'accord ?
- D'accord, merci Ran-neechan !
Il raccrocha, puis Otaki dit :
- Euh Conan, pourquoi est-ce que... ?
- Pourquoi pas ? Ce serait amusant, et ce serait l'opportunité pour moi de voir comment vivent les inspecteurs en dehors de leur travail.
- Euh, d'accord ! Répondit finalement Otaki.
- Ainsi, ils partirent en direction de la maison d'Otaki, ou ils arrivèrent un quart d'heure plus tard.
La maison était très grande et très belle vu de l'extérieur.
"Digne d'un inspecteur de police." Pensa Conan.
Ils sortirent de la voiture, et se dirigèrent vers la maison, lorsque Otaki s'arrêta d'un mouvement brusque.
- Conan, reste en arrière ! J'ai cru voir quelqu'un à l'intérieur de la maison.
Otaki sortit son arme de son étui, et ouvrit prudemment la porte, Conan vint se placer à côté de lui, et poussa la porte pour l'ouvrir.
- Conan, qu'est-ce que tu fais ?
- Pourquoi n’accueillerions nous pas cet invité surprise comme il se doit ?
Il entra d'un pas décidé dans la maison, puis sourit d'un air confiant qui n'appartenait qu'à lui.
- Vous en avez mis du temps, dit une voix à l'intérieur. - Désolé, mais à présent je pense que c'est le moment de sortir de ta cachette, non ? Dit Conan.
Une silhouette se présenta alors devant Conan et Otaki, avec un sourire confiant comme pour répondre à Conan, les yeux verts, la peau claire.
Chapitre 3 : le récit de Heiji
- Hei...Heiji ? M...mais qu'est-ce que tu fais ici ? Pourquoi as-tu fuis ? Comment as-tu pu rentrer ? Demanda successivement Otaki.
- Vous devriez penser à fermer les fenêtres, n'importe qui pourrait entrer ! Répondit Heiji.
Je suis désolé d'avoir dû venir ici, mais c'est juste que je ne savais pas où aller.
- Après tout, tu ne pouvais pas aller ailleurs que ici !
- Hein ? Tu savais que Heiji était ici Conan ? Demanda Otaki surpris.
- Oui, bien sûr ! Après tout, c'était logique, il ne pouvait pas être ailleurs que ici, on a cherché dans tous les lieux où Heiji-niichan aimait aller, mais on ne l'a pas trouvé, il ne pouvait pas aller chez sa mère ni chez Kazuha-neechan, car c'était le premier endroit où la police chercherait, en revanche, personne n'aurait pu penser qu'il serait ici, dans la maison d'un inspecteur de police.
- Mais, il faut prévenir tous les autres, pour qu'ils ne s'inquiètent pas.
- Non, je suis devenu un fugitif, tout le monde croit que j'ai tué monsieur Tanaka, il faut que je reste dans l'ombre le temps que je retrouve l'assassin qui a osé me faire porter le chapeau de ce crime.
- A présent, dis nous ce qui s'est passé ! Dit Conan.
- Ouais, je vais tout vous dire.
Comme vous le savez déjà, la victime était monsieur Tanaka, chef du groupe Tanaka, il m'avait demandé d'enquêter dans son entourage, car il suspectait un de ses proches d'avoir détourné les fonds de sa société, son fils Kabuto, Asumi sa sœur, et le majordome monsieur Nakamura.
En enquêtant, j'ai découvert que n'importe lequel de ces trois-là, avait une raison suffisante de détourner l'argent de la société.
- Comment ça ? Demanda Conan.
- Kabuto le fils de la victime, avait besoin d'argent pour payer ses études, la sœur de la victime, Asumi Tanaka, avait besoin d'argent pour payer ses employés, quand au majordome, monsieur Fukuhara, c'est à peine s'il était payé assez suffisamment pour vivre.
- Je vois, ils avaient tous les trois d'excellents mobiles pour détourner les fonds de l'entreprise, et après ? Qu'as-tu fait ?
- Après le dîner, monsieur Tanaka m'a dit qu'il savait qui était responsable du détournement de fonds, et qu'il me le dirait si je venais dans sa chambre.
J'y suis donc allé un quart d'heure plus tard, mais il ni y'avait aucune réponse, j'ai donc ouvert, et j'ai vu monsieur Tanaka au sol, la poitrine en sang.
Je me suis alors précipité pour voir comment il allait, mais j'ai reçu un violent coup à l'arrière de la tête.[/size]
Lorsque je me suis réveillé, j'ai vu tout le monde en train de me fixer épouvanté, l'arme du crime était dans ma main, j'ai dit ce qui m'était arrivé, mais la police ne m'a pas cru.
J'ai alors compris que la seule manière de me disculper de tous soupçons, c'était de m'échapper pour trouver le véritable meurtrier moi-même.
- Monsieur Tanaka à sûrement été tué par celui qui était responsable du détournement de fonds, dit Conan
- Mais Heiji, comment vas-tu réussir à trouver le véritable meurtrier alors que tu es en cavale ?
- Eh bien, il ni y'a qu'une seule manière d'y arriver.
- Quoi ? Demanda à nouveau Otaki, inquiet.
- Vous ne devinez pas ?
Conan soudain, comprit où Heiji voulait en venir.
- Ne me dis pas que...
- Si, je vais retourner sur la scène de crime pour retrouver le véritable assassin.
Chapitre 4 : Un sentiment horrible
- Voyons Heiji, c'est de la folie, dit Otaki en tentant de raisonner Heiji. Tu es recherché pour meurtre, il vaut mieux que tu reste caché ici le temps qu'on fasse la lumière sur cette affaire.
- Rester ici ? Alors que quelqu'un essaie de me coller un meurtre sur le dos ? C'est absolument hors de question !
Je vais retrouver l'assassin de monsieur Tanaka, et laver mon nom !
- Bon écoute, tu vas passer la nuit ici, et on avisera demain.
Otaki monta alors, laissant Heiji et Conan derrière lui.
- Alors, quel est le programme ? Demanda Conan, une fois que Otaki fut monté tout en haut des escaliers.
- Écoute Kudo, je ne veux pas que tu te mêles de cette affaire, je ne veux pas t'impliquer là-dedans.
- Parce que tu crois que tu as le choix ? Tu crois que je vais te laisser t'embarquer dans une galère comme ça tout seul ?
Je ne peux pas laisser un type avec le sang aussi chaud que toi se débrouiller tout seul, quel genre de personne serais-je, si j'abandonnais...mon meilleur ami !
- Kudo ?
Heiji resta scotché sur sa chaise, c'était la première fois que Conan l’appelait comme ça.
- Alors, j'imagine, que je ne pourrais pas te faire changer d'avis ? Dit-il en souriant d'un bout à l'autre des lèvres.
- Non, en effet ! Dit Conan en lui rendant son sourire.
Ils prolongèrent ce moment pendant cinq minutes, puis Heiji dit avec un regard gêné.
- Au fait, comment va Kazuha ?
- Pas très bien, elle a peur pour toi, et elle est triste de ne pas pouvoir t'aider !
Heiji se leva, et fit face à la fenêtre, tout en fixant le coucher de soleil.
- Tu sais, depuis deux jours, je pense souvent à elle, à la tristesse qu'elle doit ressentir, et je n'ai envie que d'une chose, c'est de la voir, et de lui dire que je vais bien, qu'elle n'a pas à s'inquiéter.
- Je comprends très bien, pour moi c'est pareil !- Hein ?
- Tous les jours, bien qu'elle essaie de ne rien montrer, je suis bien conscient que Ran s'inquiète, elle se demande toujours où est Shinichi, s'il va bien, et je sais que ça la rend triste de ne pas avoir de nouvelles.
Et moi, je suis aussi triste, car je voudrais lui dire que je suis là, à côté d'elle tous les jours. Je voudrais pouvoir lui dire la vérité, et ne pas avoir à la faire souffrir.
A mon avis, je pense que tant qu'on peut l'éviter, il faut faire tout ce qu'on peut pour ne pas faire souffrir ceux à qui on tient.
- Tu as raison Kudo !
Chapitre 5 : Kazuha, ne t'inquiètes pas.
C'est avec beaucoup de peur et d'angoisse, que Kazuha devait attendre chez elle, d'avoir des nouvelles de Heiji.
Depuis deux jours, elle n'arrêtait pas de se demander comment allait Heiji, et si la police avait vraiment raison, si Heiji avait vraiment tué monsieur Tanaka ? Tout était contre lui, et peu d'éléments plaidaient en sa faveur
Malgré tout, Kazuha ne pouvait se résoudre à y croire, elle avait essayé de le joindre à de multiples reprises, mais n'avait obtenu aucunes réponses, si il y'avait une chose qu'elle pouvait faire, c'était continuer à croire en Heiji comme elle l'avait toujours fait.
Mais elle avait de bonnes raisons pour s'inquiéter, en effet, une semaine plus tôt, le talisman d'Heiji, crée lorsqu'ils étaient tout petit, s'était cassé, le morceau de menotte n'avait pas une égratignure, mais Kazuha avait fait tout son possible pour réparer le talisman, et l'avait ainsi gardé depuis le début de la semaine, mais étant donné que ça faisait trois jours que Heiji en était séparé, Kazuha ne put s'empêcher de penser, que la situation dans laquelle était Heiji, était liée à ce talisman, peut-être que s'il ne s'était pas cassé dans ce fichu match de kendo, Heiji ne serait pas en train d'être accusé de meurtre aujourd'hui.
Alors qu'elle tenait dans sa main le talisman qu'elle venait de réparer, elle fut tiré de ses pensées par la voix de Ran, qui entra dans la cuisine.
- Kazuha, ça va ?
- Ça va Ran, ne t'inquiétes pas.
- Ecoute, je suis sur que Heiji va s'en sortir.
Les yeux de Ran se posèrent sur le talisman que Kazuha tenait dans sa main, elle esquissa un sourire léger.
- C'est le talisman de Heiji ?
- Oui, cet imbécile l'a cassé dans un match de kendo, dit t-elle en fixant le médaillon d'un regard triste, puis, elle se laissa finalement submerger par l'émotion, ses yeux recommençaient à briller, et étaient en train d'inonder son visage de larmes.[/size]
- K...Kazuha ?
- Dis Ran, qu'est-ce que tu ferais à ma place ? Si c'était Kudo, comment réagirais tu ?
Sur le coup, Ran ne sut pas quoi répondre, et Kazuha poursuivit.
- Tu vois ? J'aimerais aider Heiji, mais je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas ce que je dois croire, je ne sais pas comment l'aider, j'ai peur de le perdre, de ne plus pouvoir le revoir, et si jamais ça devait arriver, je...je...
- Tu dois croire en lui, dit Ran.
- Comment ?
- Tu te souviens, lors de l'affaire du Shirigami, j'étais pareil, avec ce type qui s'était fait passer pour Shinichi, et qui commettait des meurtres pour le discréditer, je ne savais pas ce que je devais croire, j'étais complètement chamboulée, et à un moment, j'ai bien cru que il était responsable, c'est pour ça que j'avais pleuré, j'étais triste de connaître la vérité, mais lorsqu'il est apparu, avec sa confiance naturelle, j'ai écouté mon cœur, et j'ai compris, que Shinichi n'aurait jamais pu faire ça, qu'il n'aurait jamais pu commettre un crime de sang froid.
Kazuha, je crois, qu'il faut que tu écoutes ton cœur toi aussi, et tu sauras de cette manière, la réponse à ta question.
- Merci Ran !
La porte s'ouvrit à nouveau, et cette fois Conan entra dans la chambre à la surprise des deux jeunes femmes.
- Conan ? Dirent t-elle en même temps.
- Bonjour toutes les deux, vous allez bien ?
- Euh oui, mais je ne pensais pas que tu viendrais aussi vite, il n'est que dix heures du matin, tu ne devais pas revenir vers midi ? Demanda Ran.
- Euh, si, mais l'inspecteur Otaki m'a demandé de te faire passer un message Ran.
- Un message ? Répéta celle-ci étonnée.
- Oui, viens avec moi !
Conan prit la main de Ran, et la traîna au dehors de la pièce, mais Kazuha se leva rapidement, et dit :
- Conan-kun, ça à quelque chose à voir avec Heiji ?
Conan se retourna, et regarda Kazuha dans les yeux, finalement il esquissa un sourire satisfait, et dit :
- Ne t'inquiètes pas Kazuha nechan.
Ils sortirent de la pièce laissant Kazuha derrière eux, qui ne comprennait rien à ce qui venait de se passer, elle s'apprêta à sortir pour en savoir plus, lorsque là porte de derrière grinça.
Elle se retourna, et se retrouva alors nez à nez avec Heiji.
(Salut à vous tous qui lisez ma fiction, alors, désolé d'avoir du vous faire attendre autant de temps avant que je puisse poster ce nouveau chapitre, mais j'ai eu un problème de connexion avec internet, et donc, je ne pouvais pas poster mon nouveau chapitre, mais c'est peut_être un mal pour un bien, car ça m'a permis de pouvoir trouver de nouvelles bonnes idées pour la suite, bon, je vous fait pas attendre, enjoy !)
Chapitre 6 : Rendez-vous sur la scène du crime.
Kazuha fixait intensément Heiji, elle ne pouvait pas croire qu'il se tenait la devant elle, elle ne put rien faire d'autre que bégayer, et dire :
- Hei...Heiji ? Qu'est-ce que ?
Celui-ci la fixait également, ne sachant pas quoi dire, mais il ne pouvait pas rester planté là à soutenir le regard de sa meilleure amie, surtout, que c'était grâce à Conan qu'il avait pu se retrouver face à elle.[
Flashback :
- Dis Heiji, tu ne voudrais pas voir Kazuha un instant ?
- Tu n'imagines même pas à quel point Kudo !
- Alors voila ce qu'on va faire, demain, lorsque je retournerai avec Kazuha et Ran, je m'arrangerais pour éloigner Ran quelques instants, et tu en profiteras pour parler avec Kazuha !
- Vraiment, tu ferais ça Kudo ?
- Evidemment !
Soudain, le téléphone de Conan sonna, ce fut Ran qui passa l'appel, il décrocha, et dit :
- "Allo Ran neechan ? Oui, je vais revenir demain vers midi, quoi ? Tonton est retourné à Tokyo ? Ah oui, pour voir le nouveau concert de Yoko -Je crois bien que j'ai une idée géniale !
Il prit à nouveau son portable, et composa un numéro, puis une poignée de secondes plus tard, il prit un sourire satisfait, et dit :
- Allo ? J'ai besoin de toi !
Fin du flashback :
- "J'espère que le plan marchera comme prévu, il faudra que je remercie Kudo pour ce qu'il à fait" pensa Heiji, mais ce dernier s'intérronpit.
Kazuha pleurait a chaudes larmes, tel une véritable marrée humaine.
- Ka...Kazuha ?
- Heiji, espèce de...
Elle serra les poings tellement fort qu'elle fit craquer ses doigts.
Heiji eut un léger mouvement de recul, Kazuha, il le savait, quand elle est en colère, peut être aussi dangereuse qu'une dizaine de Yakuzas sur-entrainés.
- Tu es...un véritable imbécile !
Il y'eut un bref silence, puis Kazuha reprit, la voix légèrement tremblotante.
- Tu n'imagines même pas...ce que j'ai ressenti pendant ces trois jours...je n'arrêtais pas de me demander ou tu étais...ce que tu faisais...si tu allais bien...et tu te pointes devant moi...comme si de rien n'était...
- Alors que les larmes de Kazuha redoublaient d'intensité, Heiji, la voix déchirée, dit :
- Arrête !
Kazuha commençait à se calmer en entendant la voix grave de Heiji, puis celui-ci poursuivit :
- Pendant ces trois jours, si j'ai réussi à tenir le coup, c'est parce que je pensais à toi !
Je savais que tu souffrais de ne pas avoir de nouvelles, et moi, j'en souffrais aussi, car lorsque tu pleures, ca me rend triste, car je ne peux rien y changer !
Mais c'est justement ce qui m'à poussé à tenir le coup, pouvoir voir ton visage, et parler avec toi !
Heiji en prononçant ces mots, se rendit compte de ce que Conan devait subir au quotidien, en étant sans cesse obligé de mentir à Ran.
Il regarda sa montre et dit :
- Je dois y'aller, à bientôt Kazuha !
Heiji tourna les talons, et s'apprêta à sortir par la porte de derrière, mais il vit deux mains se joindre autour de sa taille, et kazuha l'empoignant, ne voulant pas le relâcher .
- S'il te plait Heiji, restes !
Heiji saisit une des mains de Kazuha, et l'ôta doucement, il vit ensuite sur la table, le pendentif qu'elle lui avait fabriqué dessus.
Il sourit, le prit, et le passa autour du cou.
- Ne t'en fais pas, je vais prouver mon innocence, et tout redeviendra comme avant, surtout qu'avec ce porte bonheur, je ne risques rien !
Il embrassa Kazuha sur le front, et dit :
- A un de ces quatre, Kazuha !
Il sortit ensuite de la cuisine en courant laissant Kazuha derrière lui, qui, bien qu'elle fut triste de le voir partir, ne pût s'empêcher de sourire, et de ressentir une vague de soulagement.
Chapitre 6 : rendez-vous sur le lieu du crime
Kazuha sortit de la cuisine, et se dirigea vers le salon ou elle retrouva Conan, Ran, et Otaki en train de l'attendre.
- Ah Kazuha ! Dit Ran en remarquant l'entrée de son amie dans la pièce.
Bonne nouvelle, l'inspecteur Otaki nous à dit qu'il allait nous emmener sur la scène de crime.
- Mais je croyais que tonton était retourné à Tokyo !
- C'est vrai, mais Conan à insisté pour y aller, pas vrai Conan ?
- Euh, oui ! approuva ce dernier pris au dépourvu.
- Bon, alors si vous êtes prets, on y va ! Prévint Otaki.
Ils montèrent dans la voiture, puis après que Otaki ait démarré, Kazuha se tourna vers Ran, et dit :
- Ran, je te remercie pour tout à l'heure !
- De quoi ? Demanda celle-ci étonnée.
- En fait, tu avais raison, Heiji n'aurait jamais pu faire quelque chose d'aussi abominable !
Elle sourit, et Ran dit :
- Kazuha, il s'est passé quelque chose de bien ?
- On peut dire ça, oui !
- Vraiment ? Dis, dis !
Conan, qui les écoutait d'un oreille atentive, parut réjoui !
- "Génial, on dirait que ça s'est bien passé !"
Ils arrivèrent une demi-heure plus tard, puis une fois qu'ils eurent franchis le jardin composé de quatre parterres de fleurs, ils descendirent de voiture, et virent une silhouette venir vers eux, à en juger par le costume et la cravate qu'il portait, il devait s'agir du majordome de la maison, monsieur Fukuhara.
Ils descendirent, puis se dirigèrent vers celui-ci, enfin quand ils furent arrivés à sa hauteur, le majordome, s'inclina, et dit :
- Bienvenue à vous tous !
- Merci monsieur Fukuhara, dit Otaki en lui faisant signe de se redresser.
Je vous présente Kazuha que vous connaissez déjà, ainsi que Conan et Ran, qui est la fille du célèbre détective Kogoro Mouri.
- Kogoro Mouri ? Incroyable, figurez vous...
- Vous en avez mis du temps, lança une voix bien connu derrière le majordome.
Le majordome s'écarta, et laissa place à un homme de grande taille, avec une moustache, vêtu d'un costume bleu et d'une cravate verte.
Il y'eut alors un long silence qui s'installa, rompit finalement par Ran.
- Papa ? Mais je croyais que tu étais rentré à Tokyo !
- Le concert à été reporté, Yoko à attrapé la grippe !
Comme je ne savais pas quoi faire, je me suis dit que je serais plus utile ici.
- Quand êtes-vous arrivé monsieur Mouri ? Demanda Otaki.
- Il y'à une demi-heure au moins !
- Comme je le disais au détective, il ne fait aucuns doutes que ce jeune détective est responsable du drame qui à secoué la maison !
- Rien ne sert de se précipiter, dit Kogoro.
- En effet, mais cette affaire ne laisse pas beaucoup de place au doute.
Comme je vous l'ais dit, quand nous avons forcé la porte de la chambre de mon maître, nous l'avons vu poignardé, le couteau dans la main de ce jeune détective, la porte et la fenêtre étaient fermées à clés, dans ces conditions, s'il y avait eu quelqu'un d'autre dans la chambre, comment se serait-il échappé ?
- Je connais les faits, mais je désirerais, si ça ne vous dérange pas, voir la chambre de votre maître.
- Comme vous voudrez, mais ce ne sera qu'une perte de temps !
Ainsi, ils rentrèrent ensemble dans la maison, qui comportait au moins quatre étages, puis traversèrent le salon, ils y virent ensuite, assis à la table de la cuisine, un jeune homme d'environ vingt ans, cheveux bruns qui devait mesurer 1m80, et qui avait le bras droit dans un plâtre.
Une femme d'environ cinquante ans, avec ces longs cheveux lisses, était assise juste en face de lui.
Conan le savait, il devait s'agir de Kabuto, le fils de la victime, et de sa tante, qui était la sœur de monsieur Tanaka.
Tous les deux se levèrent, puis Asumi dit :
- Qui sont ces personnes monsieur Fukuhara ?
- Il s'agit du détective Kogoro Mouri et de sa petite famille.
- Kogoro Mouri ? Répéta Kabuto comme s'il n'en revenait pas.
- Tiens, le fameux détective, dit Asumi fascinée.
J'imagines que vous êtes là pour enquêter sur le meurtre de mon cher frère, mais vous perdez votre temps, après tout, le coupable est déjà connu.
- Non, Heiji n'est pas l'assassin ! Protesta Kazuha.
- Euh, monsieur le majordome, pourriez vous nous emmener là ou à été retrouvé monsieur Tanaka ?
- Oui, allons-y !
Ainsi, tout le monde excepté Kabuto et Asumi, se dirigèrent vers la chambre de la victime, c'est à dire le troisième étage.
- Dîtes moi monsieur Fukuhara, je connais votre alibi pour le jour du meurtre, mais qu'en est-il de ceux du fils et de la sœur de la victime ?
- Monsieur Kabuto était dans sa chambre en train de parler par webcam, avec un de ses amis, ce qui à été confirmé d'ailleurs, n'est-ce pas inspecteur ?
- En effet, il parlait avec un de ses camarades d'université, qui à confirmé qu'ils avaient parlé jusqu'à très tard dans la nuit, et que Monsieur Kabuto s'est absenté uniquement pour aller aux toilettes, et qu'il est revenu un quart d'heure plus tard.
- C'est beaucoup pour simplement un passage aux toilettes.
- Monsieur Kabuto avait la gastro !
Quand à madame Asumi, elle était au téléphone avec une amie, elle en à voulu à Kabuto, car elle devait participer à un rendez-vous avec des actionnaires, mais elle avait besoin d'un ordinateur pour écrire le discours qu'elle voulait faire, mais monsieur Kabuto ne pouvait pas lui passer son ordinateur, car celui-ci n'était pas un ordinateur portable qu'on peut transporter, mais un ordinateur avec tour, ce qui fait que madame Asumi n'à pas pu faire le voyage comme c'était prévu.
- Quel genre de voyage était-ce ?
- Oh, en fait, monsieur Tanaka ne pouvait pas se déplacer, alors il à demandé à madame Asumi d'y aller à sa place, étant donné qu'elle est la directrice adjointe du groupe.
- Et que fait monsieur Kabuto ?
- Il suit des études de médecine, et lorsqu'il à un peu de temps libre, il se consacre à son passe temps préferé, l'escalade !
- Est-ce que c'est en faisant de l'escalade, qu'il s'est blessé au bras ? Demanda Conan.
- Non, c'est dans un accident de voiture il y'à un mois, dit-il l'air gêné.
Voila la chambre de monsieur Tanaka, dit-il comme pour mettre fin à la conversation.
Des policiers étaient encore devant, Otaki s'approcha d'eux, et dit :
-Pourquoi êtes vous encore ici ?
- C'est le préfet qui en à donné l'ordre, dit un des experts.
Il préfère être sur qu'on à oublié aucuns indices sur la scène du crime.
- Vraiment ?
-Apparemment, il préfère être sur que on ne s'est pas trompé.
- "Je vois, le préfet à l'air aussi convaincu de l'innocence de Heiji que moi !"
Les policiers s'écartèrent, tandis que Otaki suivi de tous les autres entra dans la pièce, et s'approcha jusqu'au centre de la scène du crime.
- C'est ici qu'était étendu monsieur Tanaka, et Heiji était juste en face.
Conan remarqua un bac dans un coin, faisant attention de ne pas se faire repérer, il s'en approcha, et remarqua toute une pile de photos dedans.
Il en prit une parmi les autres, et pensa :
- "Elle à du être pris juste après la découverte du corps" il sentit une ombre derrière lui, et il remarqua le majordome au-dessus de lui.
-Ces photos me font mal au cœur, dit-il.
Elles ont été prises juste après la découverte du corps de mon maître.
-Qui as pris ces photos ?
- Madame Asumi !
-"Je vois, lorsque Heiji à été retrouvé sur le la scène de crime, Asumi à pris des photos, mais quelque chose me semble bizarre, je ne sais pas ce que c'est, mais il y'a quelque chose qui cloche !"
- AAAAHHHH ! Soupira le majordome.
- Qu'est-ce qu'il y'à ?
- C'est juste que je n'arrive pas à m'enlever cette image de la tête, Monsieur Tanaka poignardé à bout portant, et sa chemeise entièrement souillée de sang, c'est horrible !
-"Poignardé à bout portant ? Attends une minute, si ça se trouve ! Mais oui, c'est ça, j'ai compris maintenant, je vois ce qui me paraissait tellement bizarre !"
Il esquissa un sourire satisfait, et se tourna vers Kogoro.
- Tonton, regarde ces photos, elles sont bizarres, non ?
Kogoro tourna la tête, saisit les photos d'un geste brusque, et dit :
- Qu'est-ce qu'elles ont de si étranges ?
- Bah, c'est simple, comment peuvent-elles être comme-ça, alors que monsieur Tanaka à été poignardé à bout portant ?
Kogoro regarda les photos d'un air concentré, sourit, jeta les photos en l'air, et donna un coup de poing sur le haut du crane de Conan.
- AAAAAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Hurla celui-ci.
- Tu es bête, ces photos n'ont rien d’intéressant !
Puis il s'éloigna, Conan se massa le crane, puis sourit :
- "J'ai la preuve que je cherchais, Heiji est bel et bien innocent, maintenant il ne me reste plus qu'à résoudre le mystère de la chambre close, et trouver l'assassin de monsieur Tanaka !
- Eh petit !
Conan tourna la tête, et vit le majordome Fukuhara lui faire signe dans la chambre, et tendre sa main gauche.
Ran derrière lui avait porté les mains à sa bouche inquiète, Kazuha derrière elle n'avait pas l'air plus rassurée.
- Conan, reviens à l'intérieur de la chambre s'il te plait, supplia Ran !
- D'accord !
Conan rampa sur le mur, puis saisit la main du majordome Fukuhara, qui le saisit par la taille, et le ramena à l'intérieur de la chambre.
- Tu ne devrais pas être aussi imprudent, petit !
- désolé.
Conan tourna la tête à nouveau, dépité de ne pas avoir pu avancer, il leva la tête, et vit Ran lui jeter un regard qu'il connaissait bien, celui qu'elle avait quand elle se préparait à participer à un match de karaté.
- Euh, qu'est-ce qu'il y'à Ran neechan ?
- CONAN.NE.ME.FAIS.PLUS.JAMAIS.CA !!!!!!!!!!!!!!!
-Ou...ou...oui d'accord !
Elle s'éloigna suivie de Kazuha, puis Conan soulagé d'être toujours en un morceau, souffla un bon coup !
- "J'ai cru qu'elle allait me massacrer !"
Mais Conan remarqua un morceau de ruban adhésif sur le loquet de la porte.
- "Qu'est-ce que ça peut bien faire ici ?"
- Conan, on y va ! Il se fait tard, alors on va rester dormir ici !
- D'accord !
Kogoro qui était en train d’examiner la fenêtre, ils se séparèrent en sortant, Kogoro partit avec le majordome, Asumi, et Otaki.
Conan partit avec Ran, Kazuha, qui devaient aller aux toilettes, puis ils rencontrèrent Kabuto devant eux, ils tentèrent de l'appeler, mais celui-ci n'eut pas l'air de les entendre, Conan remarqua alors qu'il avait fait tomber quelque chose, il se précipita, ramassa l'objet, et vit qu'il s'agissait d'une photo.
Dessus, il reconnut Kabuto, ainsi que jeune et jolie fille qui ne devait pas être plus agée que lui, avec une longue chevelure brune, .
Soudain, la photo fut arraché brusquement de ses mains, et vit Kabuto au-dessus de lui, la photo dans sa main gauche, Ran et Kazuha venaient les rejoindre, puis Ran réussissant à distinguer la photo, dit :
- Est-ce que c'est votre petite amie ?
- Non, c'était ma fiancée !
- C'était ? Répéta Kazuha, qui avait remarquée l'emploi de l'imparfait.
- Elle m'à quittée il y'à un mois !
Kabuto s'éloigna, puis Kazuha se tourna vers Ran, et dit :
- Dis Ran, tu crois que tu pourrais demander à Shinichi de nous aider dans cette affaire ?
- Oui, bien sur !
- "Ça ne servira à rien, mes portables sont éteints !" Marmonna l’intéressé.
Ran mit sa main gauche dans poche gauche, et prit son portable qui était dedans.
- Dis moi Ran, je croyais que tu étais droitière, pourquoi tu as mis ton portable dans ta poche gauche ?
- Erreur d'inattention, je pense que j'ai mis mon portable dedans sans m'en rendre compte, et vu qu'il était dans ma poche gauche je ne pouvais pas le prendre avec ma main droite, ce n'aurait pas été très évident !
- Oui, c'est vrai ! affirma Kazuha.
Je pense qu'il y'à des choses qu'on peut faire uniquement de la main droite ou de la main gauche!
- " Des choses qu'on peut faire uniquement de la main droite ou de la main gauche ? Attends une minute, ce morceau de ruban adhésif, ce serait ? Je vois, maintenant, j'ai tout compris, la manière dont le criminel à refermé la fenêtre après avoir tué monsieur Tanaka, et également sa véritable identité !"
Ils repartirent, après que Ran ait pesté Contre Shinichi :
"Jamais ouvert son portable."
Ils repartirent par le couloir ou était passé Kabuto, et le virent au bout, avec sa tante, en train de la serrer contre lui, cette dernière, laissant échapper des larmes aussi grosses que des perles.
ils s’éloignèrent, Kabuto passant son bras gauche autour des épaules d'Asumi pour la réconforter, Conan remarqua un cadre par terre, il le ramassa, et vit dessus un vieil homme, qui devait être aussi âgé qu'Asumi.
- C'est le frère d'Asumi, expliqua Kazuha !
- Le frère d'Asumi ? Répéta Ran.
- Oui, en parlant avec le majordome Fukuhara, j'ai appris qu'il était mort il y'à un mois !
- Pauvre Asumi ! Dit Ran compatissante, avant d'ajouter précipitamment :
"Eh, ou e : Conan !"
En fait, Conan avait faussé compagnie à Ran et Kazuha, et s'était mis à chercher le majordome Fukuhara, il courut dans les couloirs à toute vitesse, puis il le vit alors devant lui, sortant de sa chambre.
Il courut dans sa direction, et s'arrêta pile devant lui.
- J'ai une question à vous poser !
Il fit signe au majordome de se pencher, et lui chuchota quelque chose dans l'oreille, lorsqu'il eut fini, le majordome Fukuhara écarquilla les yeux,
complètement chamboulé !
- Comment peux-tu savoir ça ?
- "Je m'en doutais" Ajouta Conan pour lui-même.
Il ferma les yeux, puis les rouvrit dans un regard triste.
- " Qui aurait cru que derrière cette affaire se cachait une vérité aussi sanglante ? "
Kogoro posa le sac à ses pieds, l'ouvrit, et en sortit une corde, et un crochet !
Kabuto après avoir prononcé ces mots, baissa la tête, tandis que les regards horrifiés de Ran, Kazuha, Asumi, se posaient sur lui, l'air épouvanté !
Chapitre 11 : confrontation père-fils
- C...C'est...
- Impossible...vous ici ?
- Heiji !
Le majordome, Asumi, Kabuto, Ran, Kazuha étaient littéralement bouche bée !
- Mais pourquoi vous êtes vous déguisé ? Pourquoi avoir pris l'apparence du détective mouri ? Demanda Asumi.
- Je voulais absolument découvrir qui avait voulu me faire porter le chapeau de ce crime, et je n'ais pas trouvé d'autre manière pour me faufiler ici, si je m'étais montré sous mon vrai visage, et que l'un de vous m'avait remarqué, vous auriez surement appelé la police, ce qui m'aurait empêché de pouvoir prouver mon innocence.
- Je comprends, admit le majordome.
Je suis désolé d'avoir cru que vous étiez le coupable, sincèrement !
- Moi aussi, désolé, dit Asumi.
- Ne vous inquiétez pas, ce n'est rien !
Heiji croisa ensuite le regard de Kabuto, puis celui-ci s'approcha, et dit :
- Désolé pour tous les ennuis que je t'ai causé !
Il tendit une main que Heiji serra, puis celui-ci dit :
- Ne vous inquiétez pas, je sais ce que vous avez pu ressentir, la perte d'un être cher, est forcement quelque chose de très dur, évidemment, je ne vous dirais pas que vous avez eu raison de tuer votre père, mais, si je peux vous donner un conseil, essayez d'oublier ça, et purgez votre peine.
Vous êtes encore jeune Kabuto, et vous avez toute la vie devant vous !
- Ouais, tu as peut-être raison !
Kabuto se tourna vers un des policiers qui lui passa les menottes, puis tourna le dos aux autres !
Une fois que tout le monde fut descendu, Kabuto partit dans la voiture de police, Asumi et le majordome Fukuhara repartirent dans la maison, alors que Heiji, Ran, Kazuha, et Otaki restaient au dehors
- Bon sang, te déguiser en l'oncle pour pouvoir enquêter librement, je te jures, reprocha Kazuha.
- Je n'avais pas le choix, je ne pouvais pas faire autrement je t'ais dit !
- Mais quand même...je suis content que tout ça soit finis ! Dit Kazuha dont le visage venait de s'élargir en un grand sourire.
Heiji lui rendit son sourire, puis Ran dit :
- En fait, Heiji, ou est mon père du coup ?
- Hein, euh, j'imagine qu'il est à Tokyo, non ? (Heureusement que le concert de Yoko Okino était prévu à cette date, sinon je n'aurais jamais pu réussir à entrer là-dedans ! Pensa Heiji pour lui même)
Après ça on entendit une voiture arriver derrière eux, et se garer, une limousine noire, une silhouette de grande taille et de grande corpulence sortit alors de la voiture lançant un regard menaçant à Heiji, le préfet de la police d'Osaka, Heizo Hattori !
Salut à tous les fans de détective Conan, alors aujourd’hui, j’ai décidé d’innover, je ne vous en dis pas plus.
Voila déjà un petit prologue de la fiction pour que vous me disiez ce que vous en pensez, enjoy !
Prologue :
Aujourd’hui en ce jour férié, il n'y avait pas un chat, tout le quartier était désert, et il n'y avait jamais eu aussi peu de monde à l’agence de Kogoro.
Celui-ci était en train d’écouter les résultats des courses hippiques, tout en pensant de toutes ses forces :
« S’il vous plait, le numéro trois, s’il vous plait, le numéro trois.»
De leurs côtés, Ran et Conan s’occupaient du mieux qu’ils pouvaient.
Ran était en train d’éplucher des légumes pour le déjeuner, tandis que Conan, lui, lisait un exemplaire de « Détective Salonji
Finalement, au bout de cinq minutes, lorsqu’il eut fini de lire, il leva les yeuxau ciel
- Dis Ran-neechan, ce n’est pas aujourd’hui que Heiji et Kazuha devaient venir ?
- Si, dit-elle en lançant son regard maternel à celui qu’elle considérait comme son petit frère. Mais apparemment, ils auront un peu de retard.
- Pff, ce sale gamin d’Osaka, il vient squatter ici et il n'arrive même pas à être à l'heure, râla Kogoro.
- Ils ne pouvaient pas faire autrement, Heiji a dit qu’il devait aller voir un ami de son père qui lui a confié une enquête.
- Une enquête ? Quel genre d’enquête ? Interrogea Conan.
- Je ne sais pas, il a dit qu’il nous en dirait plus quand ils arriveraient.
Soudain, la porte s’ouvrit à la volée et Kazuha entra à l’intérieur, essoufflée.
- K…Kazuha ? Dit Ran surprise par l’arrivée brutale de leur amie.
- C…C’est horrible !
- Qu’est-ce qu’il y a Kazuha-neechan ? Demanda Conan inquiet.
- Hei…Heiji ! parvint-elle à articuler.
Conan se leva brusquement du canapé sur lequel il était assis.
- Qu’est-ce qu’il s’est passé avec Hattori ? Demanda-il avec un air sérieux.
- I…Il a…
- Kazuha ? Qu’est-ce qui se passe avec Heiji ? Demanda Ran inquiète.
- Heiji…il a été arrêté pour meurtre ! Hurla t-elle finalement.
(Fin de ce petit prologue, qui ne servait surtout qu'à vous montrer une petite esquisse de la fiction, je posterai le premier chapitre, dès que je l'aurais fini !)
Chapitre 1 : Une erreur judiciaire.
- Comment ? Heiji a été arrêté pour meurtre ? Répéta Ran stupéfaite.
Conan, lui, n'arrivait toujours pas à y croire, il regardait le visage inquiet de Kazuha, avec un air complètement abasourdi.
- "C'est stupide ! pensa t-il avec fureur. Heiji n'aurait jamais pu tuer quelqu'un, ça n'a absolument aucuns sens !
- Kazuha-chan, dis nous ce qui s'est passé, dit Ran en mettant les mains sur les épaules de son amie.
- Euh...oui ! En fait, il y a trois jours, le père d'Heiji avait reçu une visite de la part d'un de ses amis.Selon cet ami, quelqu'un aurait détourné l'argent de sa société, mais étant donné que son père ne pouvait pas enquêter dessus, Heiji s'est vu confier la tâche de mener l'enquête.
Donc, hier on est allé chez cet homme, et nous avons mangé chez lui, entourés de son fils, du majordome, et de sa sœur.
Et le soir, après le dîner, tout le monde s'est séparé, et ils sont montés dans leur chambre respective.
Moi, pendant ce temps, j'ai discuté avec le majordome pendant trois ou quatre heures.
- Et où était Heiji pendant ce temps ? Demanda Conan d'une voix plus forte qu'il ne l'aurait voulu.
- Il était en train de discuter avec le maître de maison...qui était en train de lui expliquer les circonstances de ses soupçons...Puis...au bout d'un moment, je me suis inquiété car je ne le voyais toujours pas revenir, alors on est allé vers la chambre du maître de maison, et on à essayé de rentrer, mais la porte était verrouillée.
Ensuite, j'ai vu Kabuto et Asumi se diriger vers nous, étant donné que nous forcions la porte avec insistance, nous avons attirés l'attention de Kabuto et Asumi qui sont descendus.
Finalement, nous avons réussis à forcer la porte, mais lorsqu'on est entré, on a vu...Monsieur Tanaka, raide mort par terre...et à côté...Heiji...avec...un couteau dans la main....
Kazuha fondit alors en larmes, complètement désespérée, elle mit au moins cinq minutes à se calmer, puis dit :
- Lorsque la police est arrivée...Heiji a été emmené au poste pour un interrogatoire, il a bien dit qu'il n'avait pas tué le maître de maison, mais il y avait beaucoup trop de preuves contre lui, je ne savais pas quoi faire...alors j'ai décidé de venir vous voir tonton !
- Hein ? Pourquoi moi ? Demanda Kogoro surpris.
- Parce que...vous êtes le seul qui puisse m'aider, vous avez résolu beaucoup d'affaires au cours des dernières années, aussi inexplicables soient-elle.
Et s'il y a une personne capable de m'aider à sauver Heiji...c'est bien vous !
-Euh...je ne sais pas si...
- Compris Kazuha-chan, coupa Ran. Compte sur nous, on va faire tout ce qui est en notre pouvoir pour innocenter Heiji."
- V...vraiment ? Merci Ran ! Dit Kazuha en se jetant sur Ran.
Cette dernière l'enlaça de ses bras, puis elles relâchèrent leur étreinte et Conan dit:
- A quel poste de police a été conduit Heiji ?
- Le poste de police d'Osaka, il a passé toute la nuit en prison, il doit à nouveau être interrogé cet après-midi vers deux heures !
Conan regarda sa montre, il était neuf heures passées.
- Bien allons-y ! Tonton, tu nous emmènes ? Demanda Conan de sa voix d'enfant innocente
Ils montèrent alors dans la voiture de Kogoro et se dirigèrent immédiatement vers Osaka.
Malgré les quatre heures qui séparaient les deux villes, le voyage avait paru très rapide à Conan.
Lui, comme Ran et Kazuha, était tellement inquiet, qu'il n'était pas capable de penser à autre chose.
Finalement, lorsque ils arrivèrent au commissariat central d'Osaka, ils furent reçus par l'inspecteur Otaki, qui était vraisemblablement aussi scandalisé que Conan et tout les autres. Il les fit rentrer dans son bureau, et les fit s'asseoir sur des chaises. Il s'assit sur la chaise derrière son bureau, et dit :
- Merci de vous être déplacé détective mouri.
- Ce n'est rien ! Répondit celui-ci.
- Je ne vous cacherai pas que la situation est extrêmement embarrassante, j'imagine que Kazuha vous à tout raconté
- Euh oui ! Approuva Kogoro.
- Bien, comme vous le savez déjà, Heiji a été retrouvé inconscient sur le sol à côté du corps du maître de maison. Il n'a pas arrêté de clamer son innocence, mais il y a des preuves qui ne plaident pas en sa faveur.
- Lesquelles ? Demanda Conan.
- Tout d'abord, l'arme du crime qui était dans sa main, avec ses empreintes dessus évidemment, et aussi son témoignage. [/size][/size]
Lors de son témoignage, il a dit qu'en entrant, le maître de maison était déjà mort, et qu'il s'était pris un coup derrière la tête, mais la porte était fermée, et tout le monde a dû la forcer pour entrer, ensuite une combinaison, qui à été trouvée dans la chambre d'amis sous son lit.
- Le coupable aurait pu s'enfuir par une fenêtre de la chambre après avoir neutralisé Heiji, suggéra Ran.
- Il y'avait bien une fenêtre dans la chambre, mais elle était fermée à clé, de plus, il n'existe qu'une clé permettant d'ouvrir la chambre, et d'en sortir, et cette clé a été retrouvée sur la victime monsieur Tanaka, ce qui fait que personne d'autre n'aurait pu sortir de la pièce après l'avoir tué.
- «Ohé Ohé, attends un peu ! Seulement Heiji et monsieur Tanaka dans la chambre ? La seule clé permettant d'entrer et de sortir retrouvée sur la victime ? la seule fenêtre fermée à clé ? Ce serait, un meurtre en chambre close ?" pensa Conan paniqué.
Soudain, quelqu'un frappa à la porte, et celle-ci s'ouvrit.
Le préfet d'Osaka, Heizo Hattori entra alors vêtu de noir comme d'habitude, à la surprise générale.
- Monsieur le préfet ? Qu'est-ce que vous faîtes ici ? Demanda Otaki surpris par l'arrivée inattendue de celui-ci.
- Mon fils n'est pas encore arrivé ? Demanda le préfet.- Non, il devrait bientôt arriver !
- Bien, je compte sur toi Otaki ! Ne te laisse pas influencer par le fait que tu le connaisses
- Comment ça ? Demanda Otaki indigné.
- Même si ça ne me fait pas plaisir, il faut quand même que je regarde les faits, tout est contre lui, j'aurais aimé trouver ne serait-ce qu'une preuve de son innocence, mais finalement, je dois me rendre à l'évidence.
Il tourna les talons, et s'apprêta à sortir du bureau, lorsque une voix le fit se retourner :
- Attendez !
Tout le monde chercha des yeux celui qui avait prononcé ce mot, puis il s'avéra que c'était Conan qui avait parlé.
- Vous voulez abandonner ? Alors que votre fils est dans une situation très délicate, vous voulez tout lâcher ?
- Qu'est-ce que tu crois petit ? Ça me fait aussi peu plaisir qu'à toi, mais tout est contre lui, la seule chose que je puisse faire pour aider mon fils, c'est l'inciter à avouer toute la vérité ! Soudain, la porte s'ouvrit, et un policier entra essoufflé dans le bureau !
- Qui y a-t-il ? Demanda le préfet.
- C'est votre fils monsieur le préfet, il a disparu !
- Quoi ? Comment ça il a disparu ? Demanda le préfet.
- Il a faussé compagnie aux gardes qui l'escortaient !
- C...Comment ? Rugit Heizo.
- OOOOOOHHHH NON !!!!!!!!!!!!!!!!! s'exclamèrent Ran et Kazuha en même temps.
- "Heiji, espèce d'idiot !" pensa Conan en serrant les poings.
Chapitre 2 : la recherche de Heiji
- Otaki, je veux que tu mobilises tous les policiers en services, placarde le portrait robot de Heiji sur tous les murs de la ville, il faut absolument que on le retrouve avant qu'il n'en fasse trop, rugit Heizo.
- Euh...mais monsieur le préfet....
-Exécution, il n'y a pas une minute à perdre !
Le regard du préfet se posa sur Conan, qui était toujours autant chamboulé.
- Alors petit ? Tu es convaincu maintenant ? Réponds à cette question !
Si Heiji n'est pas l'assassin, pourquoi s'est-il enfui ? Pourquoi a t-il faussé compagnie aux policiers qui l'escortaient, Hein ? Pourquoi ?!
Le préfet sortit de la pièce, accompagné de toutes les personnes présentes à l'intérieur.
Tout le monde sortit du commissariat, puis lorsqu'ils furent arrivés dehors, le préfet se tourna vers Otaki.
- Je veux être tenu au courant de ce qui se passe toutes les heures sans exception !
- Bien monsieur le préfet, approuva Otaki résigné.
Heizo partit dans sa limousine, suivi des yeux par tout le monde.
Lorsque la limousine se fut éloignée, Kogoro dit :
- Monsieur Mouri, on ne peut pas abandonner, dit Kazuha le visage larmoyant.
- Qu'est-ce qu'on peut faire de plus ? Même si ça ne me fait pas plaisir de le reconnaître, le préfet Hattori à raison, il n'y a que ceux qui ont quelque chose à se cacher qui fuient.
- Papa ! Lança Ran d'un ton sec, en montrant le visage triste de Kazuha.
- Dites, je crois savoir comment retrouver Heiji.
- Vraiment Conan ? Demanda Ran.
- Oui, on n'a qu'à se séparer en deux groupes.
Ran, tonton et Kazuha, vous cherchez de votre côté, et moi j'irai avec l'inspecteur Otaki, qu'est-ce que vous en pensez ?
On aura plus de chances de retrouver Heiji-niichan si on se sépare.
- C'est une bonne idée, acquiesça Ran.
- Bien, alors allons-y inspecteur Otaki ! Dit Conan d'un ton jovial.
Ainsi, comme l'avait proposé Conan, Ran et Kazuha partirent avec Kogoro de leur côté, tandis que Conan partit dans la voiture de Otaki.
-"Il n'y a qu'une seule raison qui aurait pu pousser Hattori à fuir, il sait qu'il est innocent, et il a certainement faussé compagnie aux policiers qui l'escortaient, de manière à pouvoir prouver son innocence, je dois absolument le retrouver avant la police."Pensa t-il.
Pendant trois heures, Conan et Otaki inspectèrent tout les endroits où Heiji avait l'habitude de traîner, sans beaucoup de réussite.
Finalement après une interminable recherche dans toute la ville de Osaka, Otaki soupira, et dit :
- Ça ne va pas être aussi facile !
Heiji connait la ville mieux que quiconque, ça va être un vrai défi de le retrouver dans Osaka.
- "C'est vrai, Hattori vit dans cette ville depuis qu'il est tout petit.
Bon, réfléchissons, dans quel endroit est-ce qu'il pourrait être ?"Eh, attends une minute, mais oui, c'est le seul endroit qu'on n'a pas vérifié, et c'est pourtant le plus évident !"
- Hein, il est déjà sept heures du soir, je n'ai pas vu le temps passer, il faut que je te ramène Conan.
Mais au même moment, le téléphone de Conan sonna, et celui-ci mit sur haut parleur, et décrocha.
- Allô ? Ah c'est toi Ran-neechan.
- Conan, où êtes-vous ? Demanda cette dernière.
- Nous sommes encore en train de chercher Heiji-niichan, et vous ?
- Pareil, mais nous n'avons pas eu beaucoup de réussite, bien quoi qu'il en soit, il est tard, revenez !
- Euh, je voulais te demander, est-ce que je pourrais dormir chez l'inspecteur Otaki ce soir ?
- Euh oui, si tu veux Conan, mais tu ne l'importunes pas d'accord ?
- D'accord, merci Ran-neechan !
Il raccrocha, puis Otaki dit :
- Euh Conan, pourquoi est-ce que... ?
- Pourquoi pas ? Ce serait amusant, et ce serait l'opportunité pour moi de voir comment vivent les inspecteurs en dehors de leur travail.
- Euh, d'accord ! Répondit finalement Otaki.
- Ainsi, ils partirent en direction de la maison d'Otaki, ou ils arrivèrent un quart d'heure plus tard.
La maison était très grande et très belle vu de l'extérieur.
"Digne d'un inspecteur de police." Pensa Conan.
Ils sortirent de la voiture, et se dirigèrent vers la maison, lorsque Otaki s'arrêta d'un mouvement brusque.
- Conan, reste en arrière ! J'ai cru voir quelqu'un à l'intérieur de la maison.
Otaki sortit son arme de son étui, et ouvrit prudemment la porte, Conan vint se placer à côté de lui, et poussa la porte pour l'ouvrir.
- Conan, qu'est-ce que tu fais ?
- Pourquoi n’accueillerions nous pas cet invité surprise comme il se doit ?
Il entra d'un pas décidé dans la maison, puis sourit d'un air confiant qui n'appartenait qu'à lui.
- Vous en avez mis du temps, dit une voix à l'intérieur. - Désolé, mais à présent je pense que c'est le moment de sortir de ta cachette, non ? Dit Conan.
Une silhouette se présenta alors devant Conan et Otaki, avec un sourire confiant comme pour répondre à Conan, les yeux verts, la peau claire.
Chapitre 3 : le récit de Heiji
- Hei...Heiji ? M...mais qu'est-ce que tu fais ici ? Pourquoi as-tu fuis ? Comment as-tu pu rentrer ? Demanda successivement Otaki.
- Vous devriez penser à fermer les fenêtres, n'importe qui pourrait entrer ! Répondit Heiji.
Je suis désolé d'avoir dû venir ici, mais c'est juste que je ne savais pas où aller.
- Après tout, tu ne pouvais pas aller ailleurs que ici !
- Hein ? Tu savais que Heiji était ici Conan ? Demanda Otaki surpris.
- Oui, bien sûr ! Après tout, c'était logique, il ne pouvait pas être ailleurs que ici, on a cherché dans tous les lieux où Heiji-niichan aimait aller, mais on ne l'a pas trouvé, il ne pouvait pas aller chez sa mère ni chez Kazuha-neechan, car c'était le premier endroit où la police chercherait, en revanche, personne n'aurait pu penser qu'il serait ici, dans la maison d'un inspecteur de police.
- Mais, il faut prévenir tous les autres, pour qu'ils ne s'inquiètent pas.
- Non, je suis devenu un fugitif, tout le monde croit que j'ai tué monsieur Tanaka, il faut que je reste dans l'ombre le temps que je retrouve l'assassin qui a osé me faire porter le chapeau de ce crime.
- A présent, dis nous ce qui s'est passé ! Dit Conan.
- Ouais, je vais tout vous dire.
Comme vous le savez déjà, la victime était monsieur Tanaka, chef du groupe Tanaka, il m'avait demandé d'enquêter dans son entourage, car il suspectait un de ses proches d'avoir détourné les fonds de sa société, son fils Kabuto, Asumi sa sœur, et le majordome monsieur Nakamura.
En enquêtant, j'ai découvert que n'importe lequel de ces trois-là, avait une raison suffisante de détourner l'argent de la société.
- Comment ça ? Demanda Conan.
- Kabuto le fils de la victime, avait besoin d'argent pour payer ses études, la sœur de la victime, Asumi Tanaka, avait besoin d'argent pour payer ses employés, quand au majordome, monsieur Fukuhara, c'est à peine s'il était payé assez suffisamment pour vivre.
- Je vois, ils avaient tous les trois d'excellents mobiles pour détourner les fonds de l'entreprise, et après ? Qu'as-tu fait ?
- Après le dîner, monsieur Tanaka m'a dit qu'il savait qui était responsable du détournement de fonds, et qu'il me le dirait si je venais dans sa chambre.
J'y suis donc allé un quart d'heure plus tard, mais il ni y'avait aucune réponse, j'ai donc ouvert, et j'ai vu monsieur Tanaka au sol, la poitrine en sang.
Je me suis alors précipité pour voir comment il allait, mais j'ai reçu un violent coup à l'arrière de la tête.[/size]
Lorsque je me suis réveillé, j'ai vu tout le monde en train de me fixer épouvanté, l'arme du crime était dans ma main, j'ai dit ce qui m'était arrivé, mais la police ne m'a pas cru.
J'ai alors compris que la seule manière de me disculper de tous soupçons, c'était de m'échapper pour trouver le véritable meurtrier moi-même.
- Monsieur Tanaka à sûrement été tué par celui qui était responsable du détournement de fonds, dit Conan
- Mais Heiji, comment vas-tu réussir à trouver le véritable meurtrier alors que tu es en cavale ?
- Eh bien, il ni y'a qu'une seule manière d'y arriver.
- Quoi ? Demanda à nouveau Otaki, inquiet.
- Vous ne devinez pas ?
Conan soudain, comprit où Heiji voulait en venir.
- Ne me dis pas que...
- Si, je vais retourner sur la scène de crime pour retrouver le véritable assassin.
Chapitre 4 : Un sentiment horrible
- Voyons Heiji, c'est de la folie, dit Otaki en tentant de raisonner Heiji. Tu es recherché pour meurtre, il vaut mieux que tu reste caché ici le temps qu'on fasse la lumière sur cette affaire.
- Rester ici ? Alors que quelqu'un essaie de me coller un meurtre sur le dos ? C'est absolument hors de question !
Je vais retrouver l'assassin de monsieur Tanaka, et laver mon nom !
- Bon écoute, tu vas passer la nuit ici, et on avisera demain.
Otaki monta alors, laissant Heiji et Conan derrière lui.
- Alors, quel est le programme ? Demanda Conan, une fois que Otaki fut monté tout en haut des escaliers.
- Écoute Kudo, je ne veux pas que tu te mêles de cette affaire, je ne veux pas t'impliquer là-dedans.
- Parce que tu crois que tu as le choix ? Tu crois que je vais te laisser t'embarquer dans une galère comme ça tout seul ?
Je ne peux pas laisser un type avec le sang aussi chaud que toi se débrouiller tout seul, quel genre de personne serais-je, si j'abandonnais...mon meilleur ami !
- Kudo ?
Heiji resta scotché sur sa chaise, c'était la première fois que Conan l’appelait comme ça.
- Alors, j'imagine, que je ne pourrais pas te faire changer d'avis ? Dit-il en souriant d'un bout à l'autre des lèvres.
- Non, en effet ! Dit Conan en lui rendant son sourire.
Ils prolongèrent ce moment pendant cinq minutes, puis Heiji dit avec un regard gêné.
- Au fait, comment va Kazuha ?
- Pas très bien, elle a peur pour toi, et elle est triste de ne pas pouvoir t'aider !
Heiji se leva, et fit face à la fenêtre, tout en fixant le coucher de soleil.
- Tu sais, depuis deux jours, je pense souvent à elle, à la tristesse qu'elle doit ressentir, et je n'ai envie que d'une chose, c'est de la voir, et de lui dire que je vais bien, qu'elle n'a pas à s'inquiéter.
- Je comprends très bien, pour moi c'est pareil !- Hein ?
- Tous les jours, bien qu'elle essaie de ne rien montrer, je suis bien conscient que Ran s'inquiète, elle se demande toujours où est Shinichi, s'il va bien, et je sais que ça la rend triste de ne pas avoir de nouvelles.
Et moi, je suis aussi triste, car je voudrais lui dire que je suis là, à côté d'elle tous les jours. Je voudrais pouvoir lui dire la vérité, et ne pas avoir à la faire souffrir.
A mon avis, je pense que tant qu'on peut l'éviter, il faut faire tout ce qu'on peut pour ne pas faire souffrir ceux à qui on tient.
- Tu as raison Kudo !
Chapitre 5 : Kazuha, ne t'inquiètes pas.
C'est avec beaucoup de peur et d'angoisse, que Kazuha devait attendre chez elle, d'avoir des nouvelles de Heiji.
Depuis deux jours, elle n'arrêtait pas de se demander comment allait Heiji, et si la police avait vraiment raison, si Heiji avait vraiment tué monsieur Tanaka ? Tout était contre lui, et peu d'éléments plaidaient en sa faveur
Malgré tout, Kazuha ne pouvait se résoudre à y croire, elle avait essayé de le joindre à de multiples reprises, mais n'avait obtenu aucunes réponses, si il y'avait une chose qu'elle pouvait faire, c'était continuer à croire en Heiji comme elle l'avait toujours fait.
Mais elle avait de bonnes raisons pour s'inquiéter, en effet, une semaine plus tôt, le talisman d'Heiji, crée lorsqu'ils étaient tout petit, s'était cassé, le morceau de menotte n'avait pas une égratignure, mais Kazuha avait fait tout son possible pour réparer le talisman, et l'avait ainsi gardé depuis le début de la semaine, mais étant donné que ça faisait trois jours que Heiji en était séparé, Kazuha ne put s'empêcher de penser, que la situation dans laquelle était Heiji, était liée à ce talisman, peut-être que s'il ne s'était pas cassé dans ce fichu match de kendo, Heiji ne serait pas en train d'être accusé de meurtre aujourd'hui.
Alors qu'elle tenait dans sa main le talisman qu'elle venait de réparer, elle fut tiré de ses pensées par la voix de Ran, qui entra dans la cuisine.
- Kazuha, ça va ?
- Ça va Ran, ne t'inquiétes pas.
- Ecoute, je suis sur que Heiji va s'en sortir.
Les yeux de Ran se posèrent sur le talisman que Kazuha tenait dans sa main, elle esquissa un sourire léger.
- C'est le talisman de Heiji ?
- Oui, cet imbécile l'a cassé dans un match de kendo, dit t-elle en fixant le médaillon d'un regard triste, puis, elle se laissa finalement submerger par l'émotion, ses yeux recommençaient à briller, et étaient en train d'inonder son visage de larmes.[/size]
- K...Kazuha ?
- Dis Ran, qu'est-ce que tu ferais à ma place ? Si c'était Kudo, comment réagirais tu ?
Sur le coup, Ran ne sut pas quoi répondre, et Kazuha poursuivit.
- Tu vois ? J'aimerais aider Heiji, mais je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas ce que je dois croire, je ne sais pas comment l'aider, j'ai peur de le perdre, de ne plus pouvoir le revoir, et si jamais ça devait arriver, je...je...
- Tu dois croire en lui, dit Ran.
- Comment ?
- Tu te souviens, lors de l'affaire du Shirigami, j'étais pareil, avec ce type qui s'était fait passer pour Shinichi, et qui commettait des meurtres pour le discréditer, je ne savais pas ce que je devais croire, j'étais complètement chamboulée, et à un moment, j'ai bien cru que il était responsable, c'est pour ça que j'avais pleuré, j'étais triste de connaître la vérité, mais lorsqu'il est apparu, avec sa confiance naturelle, j'ai écouté mon cœur, et j'ai compris, que Shinichi n'aurait jamais pu faire ça, qu'il n'aurait jamais pu commettre un crime de sang froid.
Kazuha, je crois, qu'il faut que tu écoutes ton cœur toi aussi, et tu sauras de cette manière, la réponse à ta question.
- Merci Ran !
La porte s'ouvrit à nouveau, et cette fois Conan entra dans la chambre à la surprise des deux jeunes femmes.
- Conan ? Dirent t-elle en même temps.
- Bonjour toutes les deux, vous allez bien ?
- Euh oui, mais je ne pensais pas que tu viendrais aussi vite, il n'est que dix heures du matin, tu ne devais pas revenir vers midi ? Demanda Ran.
- Euh, si, mais l'inspecteur Otaki m'a demandé de te faire passer un message Ran.
- Un message ? Répéta celle-ci étonnée.
- Oui, viens avec moi !
Conan prit la main de Ran, et la traîna au dehors de la pièce, mais Kazuha se leva rapidement, et dit :
- Conan-kun, ça à quelque chose à voir avec Heiji ?
Conan se retourna, et regarda Kazuha dans les yeux, finalement il esquissa un sourire satisfait, et dit :
- Ne t'inquiètes pas Kazuha nechan.
Ils sortirent de la pièce laissant Kazuha derrière eux, qui ne comprennait rien à ce qui venait de se passer, elle s'apprêta à sortir pour en savoir plus, lorsque là porte de derrière grinça.
Elle se retourna, et se retrouva alors nez à nez avec Heiji.
(Salut à vous tous qui lisez ma fiction, alors, désolé d'avoir du vous faire attendre autant de temps avant que je puisse poster ce nouveau chapitre, mais j'ai eu un problème de connexion avec internet, et donc, je ne pouvais pas poster mon nouveau chapitre, mais c'est peut_être un mal pour un bien, car ça m'a permis de pouvoir trouver de nouvelles bonnes idées pour la suite, bon, je vous fait pas attendre, enjoy !)
Chapitre 6 : Rendez-vous sur la scène du crime.
Kazuha fixait intensément Heiji, elle ne pouvait pas croire qu'il se tenait la devant elle, elle ne put rien faire d'autre que bégayer, et dire :
- Hei...Heiji ? Qu'est-ce que ?
Celui-ci la fixait également, ne sachant pas quoi dire, mais il ne pouvait pas rester planté là à soutenir le regard de sa meilleure amie, surtout, que c'était grâce à Conan qu'il avait pu se retrouver face à elle.[
Flashback :
- Dis Heiji, tu ne voudrais pas voir Kazuha un instant ?
- Tu n'imagines même pas à quel point Kudo !
- Alors voila ce qu'on va faire, demain, lorsque je retournerai avec Kazuha et Ran, je m'arrangerais pour éloigner Ran quelques instants, et tu en profiteras pour parler avec Kazuha !
- Vraiment, tu ferais ça Kudo ?
- Evidemment !
Soudain, le téléphone de Conan sonna, ce fut Ran qui passa l'appel, il décrocha, et dit :
- "Allo Ran neechan ? Oui, je vais revenir demain vers midi, quoi ? Tonton est retourné à Tokyo ? Ah oui, pour voir le nouveau concert de Yoko -Je crois bien que j'ai une idée géniale !
Il prit à nouveau son portable, et composa un numéro, puis une poignée de secondes plus tard, il prit un sourire satisfait, et dit :
- Allo ? J'ai besoin de toi !
Fin du flashback :
- "J'espère que le plan marchera comme prévu, il faudra que je remercie Kudo pour ce qu'il à fait" pensa Heiji, mais ce dernier s'intérronpit.
Kazuha pleurait a chaudes larmes, tel une véritable marrée humaine.
- Ka...Kazuha ?
- Heiji, espèce de...
Elle serra les poings tellement fort qu'elle fit craquer ses doigts.
Heiji eut un léger mouvement de recul, Kazuha, il le savait, quand elle est en colère, peut être aussi dangereuse qu'une dizaine de Yakuzas sur-entrainés.
- Tu es...un véritable imbécile !
Il y'eut un bref silence, puis Kazuha reprit, la voix légèrement tremblotante.
- Tu n'imagines même pas...ce que j'ai ressenti pendant ces trois jours...je n'arrêtais pas de me demander ou tu étais...ce que tu faisais...si tu allais bien...et tu te pointes devant moi...comme si de rien n'était...
- Alors que les larmes de Kazuha redoublaient d'intensité, Heiji, la voix déchirée, dit :
- Arrête !
Kazuha commençait à se calmer en entendant la voix grave de Heiji, puis celui-ci poursuivit :
- Pendant ces trois jours, si j'ai réussi à tenir le coup, c'est parce que je pensais à toi !
Je savais que tu souffrais de ne pas avoir de nouvelles, et moi, j'en souffrais aussi, car lorsque tu pleures, ca me rend triste, car je ne peux rien y changer !
Mais c'est justement ce qui m'à poussé à tenir le coup, pouvoir voir ton visage, et parler avec toi !
Heiji en prononçant ces mots, se rendit compte de ce que Conan devait subir au quotidien, en étant sans cesse obligé de mentir à Ran.
Il regarda sa montre et dit :
- Je dois y'aller, à bientôt Kazuha !
Heiji tourna les talons, et s'apprêta à sortir par la porte de derrière, mais il vit deux mains se joindre autour de sa taille, et kazuha l'empoignant, ne voulant pas le relâcher .
- S'il te plait Heiji, restes !
Heiji saisit une des mains de Kazuha, et l'ôta doucement, il vit ensuite sur la table, le pendentif qu'elle lui avait fabriqué dessus.
Il sourit, le prit, et le passa autour du cou.
- Ne t'en fais pas, je vais prouver mon innocence, et tout redeviendra comme avant, surtout qu'avec ce porte bonheur, je ne risques rien !
Il embrassa Kazuha sur le front, et dit :
- A un de ces quatre, Kazuha !
Il sortit ensuite de la cuisine en courant laissant Kazuha derrière lui, qui, bien qu'elle fut triste de le voir partir, ne pût s'empêcher de sourire, et de ressentir une vague de soulagement.
Chapitre 6 : rendez-vous sur le lieu du crime
Kazuha sortit de la cuisine, et se dirigea vers le salon ou elle retrouva Conan, Ran, et Otaki en train de l'attendre.
- Ah Kazuha ! Dit Ran en remarquant l'entrée de son amie dans la pièce.
Bonne nouvelle, l'inspecteur Otaki nous à dit qu'il allait nous emmener sur la scène de crime.
- Mais je croyais que tonton était retourné à Tokyo !
- C'est vrai, mais Conan à insisté pour y aller, pas vrai Conan ?
- Euh, oui ! approuva ce dernier pris au dépourvu.
- Bon, alors si vous êtes prets, on y va ! Prévint Otaki.
Ils montèrent dans la voiture, puis après que Otaki ait démarré, Kazuha se tourna vers Ran, et dit :
- Ran, je te remercie pour tout à l'heure !
- De quoi ? Demanda celle-ci étonnée.
- En fait, tu avais raison, Heiji n'aurait jamais pu faire quelque chose d'aussi abominable !
Elle sourit, et Ran dit :
- Kazuha, il s'est passé quelque chose de bien ?
- On peut dire ça, oui !
- Vraiment ? Dis, dis !
Conan, qui les écoutait d'un oreille atentive, parut réjoui !
- "Génial, on dirait que ça s'est bien passé !"
Ils arrivèrent une demi-heure plus tard, puis une fois qu'ils eurent franchis le jardin composé de quatre parterres de fleurs, ils descendirent de voiture, et virent une silhouette venir vers eux, à en juger par le costume et la cravate qu'il portait, il devait s'agir du majordome de la maison, monsieur Fukuhara.
Ils descendirent, puis se dirigèrent vers celui-ci, enfin quand ils furent arrivés à sa hauteur, le majordome, s'inclina, et dit :
- Bienvenue à vous tous !
- Merci monsieur Fukuhara, dit Otaki en lui faisant signe de se redresser.
Je vous présente Kazuha que vous connaissez déjà, ainsi que Conan et Ran, qui est la fille du célèbre détective Kogoro Mouri.
- Kogoro Mouri ? Incroyable, figurez vous...
- Vous en avez mis du temps, lança une voix bien connu derrière le majordome.
Le majordome s'écarta, et laissa place à un homme de grande taille, avec une moustache, vêtu d'un costume bleu et d'une cravate verte.
Il y'eut alors un long silence qui s'installa, rompit finalement par Ran.
- Papa ? Mais je croyais que tu étais rentré à Tokyo !
- Le concert à été reporté, Yoko à attrapé la grippe !
Comme je ne savais pas quoi faire, je me suis dit que je serais plus utile ici.
- Quand êtes-vous arrivé monsieur Mouri ? Demanda Otaki.
- Il y'à une demi-heure au moins !
- Comme je le disais au détective, il ne fait aucuns doutes que ce jeune détective est responsable du drame qui à secoué la maison !
- Rien ne sert de se précipiter, dit Kogoro.
- En effet, mais cette affaire ne laisse pas beaucoup de place au doute.
Comme je vous l'ais dit, quand nous avons forcé la porte de la chambre de mon maître, nous l'avons vu poignardé, le couteau dans la main de ce jeune détective, la porte et la fenêtre étaient fermées à clés, dans ces conditions, s'il y avait eu quelqu'un d'autre dans la chambre, comment se serait-il échappé ?
- Je connais les faits, mais je désirerais, si ça ne vous dérange pas, voir la chambre de votre maître.
- Comme vous voudrez, mais ce ne sera qu'une perte de temps !
Ainsi, ils rentrèrent ensemble dans la maison, qui comportait au moins quatre étages, puis traversèrent le salon, ils y virent ensuite, assis à la table de la cuisine, un jeune homme d'environ vingt ans, cheveux bruns qui devait mesurer 1m80, et qui avait le bras droit dans un plâtre.
Une femme d'environ cinquante ans, avec ces longs cheveux lisses, était assise juste en face de lui.
Conan le savait, il devait s'agir de Kabuto, le fils de la victime, et de sa tante, qui était la sœur de monsieur Tanaka.
Tous les deux se levèrent, puis Asumi dit :
- Qui sont ces personnes monsieur Fukuhara ?
- Il s'agit du détective Kogoro Mouri et de sa petite famille.
- Kogoro Mouri ? Répéta Kabuto comme s'il n'en revenait pas.
- Tiens, le fameux détective, dit Asumi fascinée.
J'imagines que vous êtes là pour enquêter sur le meurtre de mon cher frère, mais vous perdez votre temps, après tout, le coupable est déjà connu.
- Non, Heiji n'est pas l'assassin ! Protesta Kazuha.
- Euh, monsieur le majordome, pourriez vous nous emmener là ou à été retrouvé monsieur Tanaka ?
- Oui, allons-y !
Ainsi, tout le monde excepté Kabuto et Asumi, se dirigèrent vers la chambre de la victime, c'est à dire le troisième étage.
- Dîtes moi monsieur Fukuhara, je connais votre alibi pour le jour du meurtre, mais qu'en est-il de ceux du fils et de la sœur de la victime ?
- Monsieur Kabuto était dans sa chambre en train de parler par webcam, avec un de ses amis, ce qui à été confirmé d'ailleurs, n'est-ce pas inspecteur ?
- En effet, il parlait avec un de ses camarades d'université, qui à confirmé qu'ils avaient parlé jusqu'à très tard dans la nuit, et que Monsieur Kabuto s'est absenté uniquement pour aller aux toilettes, et qu'il est revenu un quart d'heure plus tard.
- C'est beaucoup pour simplement un passage aux toilettes.
- Monsieur Kabuto avait la gastro !
Quand à madame Asumi, elle était au téléphone avec une amie, elle en à voulu à Kabuto, car elle devait participer à un rendez-vous avec des actionnaires, mais elle avait besoin d'un ordinateur pour écrire le discours qu'elle voulait faire, mais monsieur Kabuto ne pouvait pas lui passer son ordinateur, car celui-ci n'était pas un ordinateur portable qu'on peut transporter, mais un ordinateur avec tour, ce qui fait que madame Asumi n'à pas pu faire le voyage comme c'était prévu.
- Quel genre de voyage était-ce ?
- Oh, en fait, monsieur Tanaka ne pouvait pas se déplacer, alors il à demandé à madame Asumi d'y aller à sa place, étant donné qu'elle est la directrice adjointe du groupe.
- Et que fait monsieur Kabuto ?
- Il suit des études de médecine, et lorsqu'il à un peu de temps libre, il se consacre à son passe temps préferé, l'escalade !
- Est-ce que c'est en faisant de l'escalade, qu'il s'est blessé au bras ? Demanda Conan.
- Non, c'est dans un accident de voiture il y'à un mois, dit-il l'air gêné.
Voila la chambre de monsieur Tanaka, dit-il comme pour mettre fin à la conversation.
Des policiers étaient encore devant, Otaki s'approcha d'eux, et dit :
-Pourquoi êtes vous encore ici ?
- C'est le préfet qui en à donné l'ordre, dit un des experts.
Il préfère être sur qu'on à oublié aucuns indices sur la scène du crime.
- Vraiment ?
-Apparemment, il préfère être sur que on ne s'est pas trompé.
- "Je vois, le préfet à l'air aussi convaincu de l'innocence de Heiji que moi !"
Les policiers s'écartèrent, tandis que Otaki suivi de tous les autres entra dans la pièce, et s'approcha jusqu'au centre de la scène du crime.
- C'est ici qu'était étendu monsieur Tanaka, et Heiji était juste en face.
Conan remarqua un bac dans un coin, faisant attention de ne pas se faire repérer, il s'en approcha, et remarqua toute une pile de photos dedans.
Il en prit une parmi les autres, et pensa :
- "Elle à du être pris juste après la découverte du corps" il sentit une ombre derrière lui, et il remarqua le majordome au-dessus de lui.
-Ces photos me font mal au cœur, dit-il.
Elles ont été prises juste après la découverte du corps de mon maître.
-Qui as pris ces photos ?
- Madame Asumi !
-"Je vois, lorsque Heiji à été retrouvé sur le la scène de crime, Asumi à pris des photos, mais quelque chose me semble bizarre, je ne sais pas ce que c'est, mais il y'a quelque chose qui cloche !"
- AAAAHHHH ! Soupira le majordome.
- Qu'est-ce qu'il y'à ?
- C'est juste que je n'arrive pas à m'enlever cette image de la tête, Monsieur Tanaka poignardé à bout portant, et sa chemeise entièrement souillée de sang, c'est horrible !
-"Poignardé à bout portant ? Attends une minute, si ça se trouve ! Mais oui, c'est ça, j'ai compris maintenant, je vois ce qui me paraissait tellement bizarre !"
Il esquissa un sourire satisfait, et se tourna vers Kogoro.
- Tonton, regarde ces photos, elles sont bizarres, non ?
Kogoro tourna la tête, saisit les photos d'un geste brusque, et dit :
- Qu'est-ce qu'elles ont de si étranges ?
- Bah, c'est simple, comment peuvent-elles être comme-ça, alors que monsieur Tanaka à été poignardé à bout portant ?
Kogoro regarda les photos d'un air concentré, sourit, jeta les photos en l'air, et donna un coup de poing sur le haut du crane de Conan.
- AAAAAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Hurla celui-ci.
- Tu es bête, ces photos n'ont rien d’intéressant !
Puis il s'éloigna, Conan se massa le crane, puis sourit :
- "J'ai la preuve que je cherchais, Heiji est bel et bien innocent, maintenant il ne me reste plus qu'à résoudre le mystère de la chambre close, et trouver l'assassin de monsieur Tanaka !
Chapitre 7 : l'astuce de la chambre close, et la découverte d'une vérité sanglante
- Alors monsieur le détective, vous avez trouvé quelque chose ? Lança une voix depuis la porte d'entrée.
Asumi venait d'entrer dans la pièce, suivi de Kabuto.
- Je ne vois vraiment pas pourquoi vous perdez votre temps, après tout, le coupable à déjà été identifié, non ? Demanda Kabuto.
Kogoro resta silencieux, et Asumi dit :
- Mais, j'imagine que je devrais remercier ce jeune détective, après tout, grâce à lui, je deviens le nouveau président du groupe Tanaka.
- Ca suffit Mademoiselle Asumi, votre frère est mort, ce n'est pas le moment de parler de sa succession, en plus, je vous rappelle, que lorsque vous aviez des problèmes financiers pour payer vos employés, il vous à offert un poste dans le groupe pour que vous ne soyez pas à la rue.
-Mon frère avait refusé de me dépanner, et si comme vous dites il m'à offert un poste de directrice adjointe, c'est uniquement par instinct de famille, mais c'est bien à vous de parler, n'est-ce pas vous qui vous plaigniez il y'à encore un mois de la paie plus que légère que mon frère vous donnait chaque mois ?
-Comment osez-vous ?
-Et toi, mon neveu ? Ne t'es tu pas souvent querellé avec lui, car il refusait de te payer tes études de médecine ?
Kabuto resta silencieux, et Kogoro en profita pour mettre définitivement fin à la conversation.
- Bien, il semblerait que vous aviez tous un mobile plus que suffisant pour vouloir tuer le maître de maison !
S'ensuit alors un brouhahas interminable ou les seuls mots pouvant être compris furent :
"Comment osez-vous ?"
Conan lui préféra s'éloigner du groupe, et s'approcha de la fenêtre, il l'ouvrit, et jeta un coup d’œil au dehors !
Il y'avait une corniche assez large pour prendre appuis dessus.
Veillant à ne pas se faire remarquer, il enjamba, et mit les pieds sans grosses difficultés, il regarda ensuite au-dessous, et remarqua une fenêtre avec un pot de fleurs sur le balcon.
- "C'est surement la chambre de Asumi, et celle au-dessus doit être celle de Kabuto."
"Le seul moyen de s'enfuir de cette chambre après l'avoir fermée, est de s'enfuir par cette fenêtre.
Kabuto avec son plâtre n'aurait sûrement pas pu sortir de cette chambre, ce qui me fait dire que la seule personne qui aurait pu tuer le maître de maison, est sa sœur Asumi, malheureusement, il y'a une chose que je ne comprends pas.
elle aurait sûrement pu à l'aide d'une corde descendre pour retourner dans sa chambre, mais en admettant qu'elle ait eu suffisamment de force pour poignarder son frère, comment aurait-elle pue fermer la fenêtre après en être sortie ?"- Eh petit !
Conan tourna la tête, et vit le majordome Fukuhara lui faire signe dans la chambre, et tendre sa main gauche.
Ran derrière lui avait porté les mains à sa bouche inquiète, Kazuha derrière elle n'avait pas l'air plus rassurée.
- Conan, reviens à l'intérieur de la chambre s'il te plait, supplia Ran !
- D'accord !
Conan rampa sur le mur, puis saisit la main du majordome Fukuhara, qui le saisit par la taille, et le ramena à l'intérieur de la chambre.
- Tu ne devrais pas être aussi imprudent, petit !
- désolé.
Conan tourna la tête à nouveau, dépité de ne pas avoir pu avancer, il leva la tête, et vit Ran lui jeter un regard qu'il connaissait bien, celui qu'elle avait quand elle se préparait à participer à un match de karaté.
- Euh, qu'est-ce qu'il y'à Ran neechan ?
- CONAN.NE.ME.FAIS.PLUS.JAMAIS.CA !!!!!!!!!!!!!!!
-Ou...ou...oui d'accord !
Elle s'éloigna suivie de Kazuha, puis Conan soulagé d'être toujours en un morceau, souffla un bon coup !
- "J'ai cru qu'elle allait me massacrer !"
Mais Conan remarqua un morceau de ruban adhésif sur le loquet de la porte.
- "Qu'est-ce que ça peut bien faire ici ?"
- Conan, on y va ! Il se fait tard, alors on va rester dormir ici !
- D'accord !
Kogoro qui était en train d’examiner la fenêtre, ils se séparèrent en sortant, Kogoro partit avec le majordome, Asumi, et Otaki.
Conan partit avec Ran, Kazuha, qui devaient aller aux toilettes, puis ils rencontrèrent Kabuto devant eux, ils tentèrent de l'appeler, mais celui-ci n'eut pas l'air de les entendre, Conan remarqua alors qu'il avait fait tomber quelque chose, il se précipita, ramassa l'objet, et vit qu'il s'agissait d'une photo.
Dessus, il reconnut Kabuto, ainsi que jeune et jolie fille qui ne devait pas être plus agée que lui, avec une longue chevelure brune, .
Soudain, la photo fut arraché brusquement de ses mains, et vit Kabuto au-dessus de lui, la photo dans sa main gauche, Ran et Kazuha venaient les rejoindre, puis Ran réussissant à distinguer la photo, dit :
- Est-ce que c'est votre petite amie ?
- Non, c'était ma fiancée !
- C'était ? Répéta Kazuha, qui avait remarquée l'emploi de l'imparfait.
- Elle m'à quittée il y'à un mois !
Kabuto s'éloigna, puis Kazuha se tourna vers Ran, et dit :
- Dis Ran, tu crois que tu pourrais demander à Shinichi de nous aider dans cette affaire ?
- Oui, bien sur !
- "Ça ne servira à rien, mes portables sont éteints !" Marmonna l’intéressé.
Ran mit sa main gauche dans poche gauche, et prit son portable qui était dedans.
- Dis moi Ran, je croyais que tu étais droitière, pourquoi tu as mis ton portable dans ta poche gauche ?
- Erreur d'inattention, je pense que j'ai mis mon portable dedans sans m'en rendre compte, et vu qu'il était dans ma poche gauche je ne pouvais pas le prendre avec ma main droite, ce n'aurait pas été très évident !
- Oui, c'est vrai ! affirma Kazuha.
Je pense qu'il y'à des choses qu'on peut faire uniquement de la main droite ou de la main gauche!
- " Des choses qu'on peut faire uniquement de la main droite ou de la main gauche ? Attends une minute, ce morceau de ruban adhésif, ce serait ? Je vois, maintenant, j'ai tout compris, la manière dont le criminel à refermé la fenêtre après avoir tué monsieur Tanaka, et également sa véritable identité !"
Ils repartirent, après que Ran ait pesté Contre Shinichi :
"Jamais ouvert son portable."
Ils repartirent par le couloir ou était passé Kabuto, et le virent au bout, avec sa tante, en train de la serrer contre lui, cette dernière, laissant échapper des larmes aussi grosses que des perles.
ils s’éloignèrent, Kabuto passant son bras gauche autour des épaules d'Asumi pour la réconforter, Conan remarqua un cadre par terre, il le ramassa, et vit dessus un vieil homme, qui devait être aussi âgé qu'Asumi.
- C'est le frère d'Asumi, expliqua Kazuha !
- Le frère d'Asumi ? Répéta Ran.
- Oui, en parlant avec le majordome Fukuhara, j'ai appris qu'il était mort il y'à un mois !
- Pauvre Asumi ! Dit Ran compatissante, avant d'ajouter précipitamment :
"Eh, ou e : Conan !"
En fait, Conan avait faussé compagnie à Ran et Kazuha, et s'était mis à chercher le majordome Fukuhara, il courut dans les couloirs à toute vitesse, puis il le vit alors devant lui, sortant de sa chambre.
Il courut dans sa direction, et s'arrêta pile devant lui.
- J'ai une question à vous poser !
Il fit signe au majordome de se pencher, et lui chuchota quelque chose dans l'oreille, lorsqu'il eut fini, le majordome Fukuhara écarquilla les yeux,
complètement chamboulé !
- Comment peux-tu savoir ça ?
- "Je m'en doutais" Ajouta Conan pour lui-même.
Il ferma les yeux, puis les rouvrit dans un regard triste.
- " Qui aurait cru que derrière cette affaire se cachait une vérité aussi sanglante ? "
Chapitre 9 : Identité du véritable meurtrier
Kabuto, Asumi, Ran, Kazuha, Otaki, et le majordome Fukuhara, étaient seuls à la table, Conan et Kogoro avaient du s'éclipser pendant un moment, et ca faisait maintenant une heure qu'ils n'étaient pas revenus.
- Bon sang, ou sont-ils à la fin ?
- Je ne sais pas, ils nous ont dits de les attendre ici et de ne pas bouger, expliqua Ran.
-Moi, monsieur Mouri m'à simplement demandé de lui prêter un de mes hommes, dit Otaki.
Se penchant légèrement pour que les autres n'entendent pas, Kazuha se pencha vers Ran, et dit :
-Dis Ran, tu crois qu'ils ont découvert qui était l'assassin ?
-Sûrement, mais je n'arrive pas à me sortir cette image de la tête, le visage horrifié de mon père quand je lui ais parlé du frère d'Asumi.
- Oui, d'ailleurs Conan avait la même expression quand on lui à dit.
-Je me demande ce que ça veut dire !
Mais elles n’eurent pas le temps de parler plus longtemps, car Kogoro venait d'entrer dans la pièce, un gros sac à la main.
-Papa, t'en as mis du temps !
-Désolé de vous avoir fait attendre, je vais vous demander à tous de me suivre jusqu’à la chambre de la victime.
Sans demander d’explications, tous se levèrent, et suivirent Kogoro jusqu'au deuxième étage, une fois arrivés, ils entrèrent, puis Kogoro entra devant tout le monde, s'arrêta au entre de la pièce, et dit :
- Bien, c'est le moment de lever la vérité sur cette affaire !
- Comment-ça ? Que voulez-vous dire ? Demanda Kabuto.
- Nous savons déjà qui est l'assassin !
- Détrompez vous, ce jeune détective d'Osaka est innocent !
- Quoi ? Hurlèrent alors d'une même voix tous les habitants de la maison, alors que Kazuha esquissa un sourire, tout en pensant :
"Je m'en doutais."
-J'ai compris qu'il était innocent, en voyant les photos de la scène de crime !
- Vous voulez dire les photos que j'ais prises lors de la découverte du corps de mon frère ? Demanda Asumi.
- En effet, veuillez nous les montrer je vous pries !
Asumi sortit son appareil et fit défiler les photos jusqu'à trouver celle en question !
-Très bien, sur cette photo, on peut voir nettement ce gamin debout tourné face à vous !
-Ouais, à ce moment il essayait de nous convaincre de son innocence, dit Kabuto d'un ton moqueur !
-A présent, reflechissez aux faits, monsieur Tanaka à été poignardé à bout portant, mais pourtant, il y'à quelque chose qui manque, non ?
Tous observèrent la photo, l'air incrédule, mais ce fut Ran qui dit :
- Le sang !
- En effet, monsieur Tanaka à été poignardé à bout portant, donc, il serait logique de penser, que l'assassin aurait du reçu des projections, mais il ni y'en à pas une goutte !
- C'est pour ça qu'il à utilisé la combinaison, pour ne pas recevoir d'éclaboussures ! protesta Asumi
- Vous croyez vraiment qu'il aurait ramené sa combinaison dans sa chambre ? Ne croyez vous pas plutôt qu'il s'en serait débarrassé dans une poubelle, ou quelque chose du genre ? De plus, n'oubliez pas que à la base, Heiji et Kazuha étaient venus seulement pour parler avec monsieur Tanaka, et qu'il n'avait pas de mobile pour ce meurtre
-Eh bien, c'est sûrement un crime par impulsion !
- Mais dans ce cas, si ce que vous dites est vrai, ça veut dire que le meurtre n'était pas prémédité, or, l'assassin avait préparé cette combinaison, pour se protéger des éclaboussures de sang, l'assassin voulait tuer monsieur Tanaka dés le début, mais il n'avait pas prévu une chose, c'est que la victime avait demandé à Hattori de venir le voir pour parler avec, donc l'assassin à changé ses plans, et à choisi de faire porter les soupçons sur Hattori, il l'à neutralisé, à mis le couteau dans sa main, au préalable, il s'était certainement munis de gants pour ne pas laisser d'empreintes.
- Mais qui est donc le meurtrier finalement ? Demanda Asumi.
- Le véritable meurtrier, c'est...commença Kogoro.
Tous les regards se posèrent sur lui, et Kogoro laissa alors le silence s'installer encore un moment, puis il pointa un doigt accusateur devant lui, et dit :
- C'est vous...Kabuto !
Chapitre 10 : l'astuce de la chambre close, et le mobile de Kabuto
Un long silence suivit les déclarations de Kabuto, puis ce dernier sourit, et dit :
- Vous avez perdu la tête monsieur le détective ? Vous m'accusez d'avoir tué mon père ?
- Je ne vous accuse pas Kabuto, j'affirme que vous avez tué votre père !
- Très bien, si ce que vous dites est vrai, expliquez nous comment je serais sorti de cette chambre après l'avoir tué !
- Bien sur, je vais vous expliquer immédiatement !
Kogoro posa le sac à ses pieds, l'ouvrit, et en sortit une corde, et un crochet !
Il ouvrit ensuite la fenêtre, et prit quelque chose dehors qu'il ramena à l’intérieur de la chambre, il s'agissait d'un long morceau de fil de pêche, intrigué, Otaki demanda :
- Qu'est-ce que ça veut dire monsieur Mouri ?
- J'ai demandé à un de vos hommes de laisser pendre un morceau de fil de pêche, maintenant, je vais vous expliquer, tout d'abord, laissez le battant gauche de la fenêtre ouverte, prenez le morceau de corde auquel vous attachez le crochet, ensuite lancez le, de sorte à ce qu'il soit solidement agrippé sur le rebord de la fenêtre d'au-dessus !
Ensuite, vous prenez le fil de pêche, auquel vous avez au préalable fixé un morceau de ruban adhésif, vous scotchez le ruban adhésif sur le loquet de la fenêtre, vous l'attachez à la corde, puis...
- Mais papa, je sais ce que tu veux faire, mais il y'à quelque chose qui ne marchera pas, en effet, si tu tires sur le fil de pêche, il sera bloqué par la fenêtre quand celle-ci sera fermée !
- Tu as raison, mais il y'à un autre moyen !
Kogoro saisit la poignée de la fenêtre, puis la mit à l'horizontale, ensuite, il enjamba, et prit pied sur la corniche, il lança le crochet sur la fenêtre du dessus, tout en veillant à ce que le fil de pêche ne soit pas fissuré, il escalada ensuite, puis lorsqu'il fut arrivé dans la chambre de Kabuto, il remonta la corde, ainsi que le crochet, et dit :
- Finalement, ce qu'il vous reste à faire, c'est de ramener doucement le morceau de fil de pêche, ainsi que le battant, puis tirez un coup sec !
A la surprise générale, Kogoro remonta le fil de pêche, puis le battant s'abaissa, et la fenêtre se ferma alors créant une parfaite chambre close !
La porte se rouvrit, et Kogoro rentra, sous les yeux de tous le monde, impressionné par le démonstration qu'il venait de faire !
- Et voila comment on crée une chambre close, seul une personne pratiquant l'escalade aurait pu penser à cette astuce, mais vous n'avez pâs remarqué kabuto, que un morceau de ruban adhésif, était resté scotché sur le loquet de la porte !
- Je ne vous croies pas, rugit Asumi !
Kabuto est plâtré, comment aurait-il pu faire ça ?
- Non, le bras de Kabuto est guéri depuis longtemps déjà !
- Quoi ? S'exclama Asumi reprit par tous les autres qui étaient dans la pièce !
- J'ai compris, quand je vous ais entendu parler de l'ordinateur !
Asumi, vous l'avez dit vous même, que vous n'aviez pas pu l'emprunter à Kabuto, car c'est un ordinateur de bureau, et donc, que vous ne pouviez pas le transporter, hors, les souris sur ce genre d'ordinateur, sont toujours situé à hauteur de la main droite, Kabuto, vous parliez par webcam avec un de vos amis, n'est ce pas ? Mais pour ouvrir la webcam, vous étiez obligé d'utiliser la souris de votre ordinateur, pour pouvoir l'ouvrir ! étant donné que votre ami à confirmé que vous étiez en train de parler avec lui au téléphone, vous ne pouviez vous servir que de votre main droite pour manipuler la souris, ce qui veut dire, que vous avez simulé, et que votre blessure au bras est guérie !
Kabuto resta silencieux, puis eut un sourire pale, saisit une bandelette de son bandage, tira dessus, et enleva son plâtre !
- Vous avez tout compris monsieur le détective, je l'avoue, c'est bien moi qui ait tué mon père !
- Mais pourquoi Kabuto ? Pourquoi as-tu fait ça ?
- Parce que...
- Pour venger la mort de votre petite amie ! Intervint Kogoro
Il y'à un mois, la voiture que vous conduisiez à été prise dans un accident, votre bras était cassé, dans cette voiture, se trouvait, Hiruka Fukuhara, votre frère.
Kogoro regarda et Asumi en disant ça, puis regarda à nouveau Kabuto.
- Ainsi que votre fiancée, Naoko !
- En effet, mon oncle est mort sur le cou !
Asumi baissa les yeux, l'air triste, puis Kabuto reprit :
- Mais Asumi, elle était toujours vivante, et les médecins pouvaient la sauver, seulement, ils devaient pratiquer une opération, et pour ça, il fallait de l'argent, beaucoup d'argent, alors je suis allé voir papa, mais il à refusé, prétextant "que c'était ma faute, et que ça m'apprendrait à m'enticher d'une fille de famille pauvre, alors j'ai décidé de détourner les fonds de la sovciété, pour pouvoir payer moi-même l'opération, mais je n'ais pas réussi à réunir l'argent à temps, et finalement Naoko est morte !
J'en ais voulu à papa, mais je ne comprenais pas la raison pour laquelle il avait refusé de payer l'opération, alors j'ai enquété, et j'ai tout compris, voilà trois semaines déjà !
Papa avait trafiqué les freins de la voiture, pour qu'ils soient rompus !
- Quoi ? Mais mon frère devait aller dans la voiture aussi, toi aussi, non ?
- Oui, mais ce n'était pas prévu à la base, pas vrai ? Au début, Naoko devait partir toute seule, car mon père lui avait demandé d'aller acheter du sucre, donc moi et tonton qui étaient allé avec elle au dernier moment ne devions pas nous trouver dans cette voiture!
- Comment pouvez-vous en être aussi sur ? Demanda Otaki !
- le jour de l'accident, papa avait fait vérifier les freins de la voiture par un de ses amis garagistes, quelques jours après la mort de Naoko, je l'ais croisé dans un bar, on à bus un verre, il était complètement ivre, et il à avoué, il à avoué que mon père l'avait payé pour saboter les freins de la voiture, le lendemain, le garagiste était mort, et moi, j'avais pris ma décision, j'allais faire payer mon père, lui qui à organisé le meurtre de Naoko, uniquement parce qu'il voulait que je lui succede à la tête du groupe Tanaka, et qu'il avait peur que je me laisse distraire par mes études de médecines, et par Naoko, qui voulait qu'on ouvre notre propre cabinet médical !
Je ne pouvais pas lui pardonner !
Kabuto après avoir prononcé ces mots, baissa la tête, tandis que les regards horrifiés de Ran, Kazuha, Asumi, se posaient sur lui, l'air épouvanté !
Kabuto essuya les larmes qui avaient coulées sur son visage, et dit :
- Malgré tout, je dois vous dire, que je regrette d'avoir fait porter le chapeau à ce gamin, si vus le voyez, j'aimerais que vous lui disiez à quel point je suis désolé de...
- Pourquoi ne lui diriez vous pas vous-même ? Dit Kogoro.
- Quoi ? Mais il n'est pas dans cette pièce ?
Kabuto regarda tout autour de lui, tout comme les autres, puis Kogoro sourit, lorsque tous les visages se furent retournées vers lui, il leva une main à son visage, se pinça le front, puis, on se rendit compte, qu'il portait un masque, Heiji se remontra alors devant tout ceux qui étaient devant lui, bouche bée.
Chapitre 11 : confrontation père-fils
- C...C'est...
- Impossible...vous ici ?
- Heiji !
Le majordome, Asumi, Kabuto, Ran, Kazuha étaient littéralement bouche bée !
- Mais pourquoi vous êtes vous déguisé ? Pourquoi avoir pris l'apparence du détective mouri ? Demanda Asumi.
- Je voulais absolument découvrir qui avait voulu me faire porter le chapeau de ce crime, et je n'ais pas trouvé d'autre manière pour me faufiler ici, si je m'étais montré sous mon vrai visage, et que l'un de vous m'avait remarqué, vous auriez surement appelé la police, ce qui m'aurait empêché de pouvoir prouver mon innocence.
- Je comprends, admit le majordome.
Je suis désolé d'avoir cru que vous étiez le coupable, sincèrement !
- Moi aussi, désolé, dit Asumi.
- Ne vous inquiétez pas, ce n'est rien !
Heiji croisa ensuite le regard de Kabuto, puis celui-ci s'approcha, et dit :
- Désolé pour tous les ennuis que je t'ai causé !
Il tendit une main que Heiji serra, puis celui-ci dit :
- Ne vous inquiétez pas, je sais ce que vous avez pu ressentir, la perte d'un être cher, est forcement quelque chose de très dur, évidemment, je ne vous dirais pas que vous avez eu raison de tuer votre père, mais, si je peux vous donner un conseil, essayez d'oublier ça, et purgez votre peine.
Vous êtes encore jeune Kabuto, et vous avez toute la vie devant vous !
- Ouais, tu as peut-être raison !
Kabuto se tourna vers un des policiers qui lui passa les menottes, puis tourna le dos aux autres !
Une fois que tout le monde fut descendu, Kabuto partit dans la voiture de police, Asumi et le majordome Fukuhara repartirent dans la maison, alors que Heiji, Ran, Kazuha, et Otaki restaient au dehors
- Bon sang, te déguiser en l'oncle pour pouvoir enquêter librement, je te jures, reprocha Kazuha.
- Je n'avais pas le choix, je ne pouvais pas faire autrement je t'ais dit !
- Mais quand même...je suis content que tout ça soit finis ! Dit Kazuha dont le visage venait de s'élargir en un grand sourire.
Heiji lui rendit son sourire, puis Ran dit :
- En fait, Heiji, ou est mon père du coup ?
- Hein, euh, j'imagine qu'il est à Tokyo, non ? (Heureusement que le concert de Yoko Okino était prévu à cette date, sinon je n'aurais jamais pu réussir à entrer là-dedans ! Pensa Heiji pour lui même)
Après ça on entendit une voiture arriver derrière eux, et se garer, une limousine noire, une silhouette de grande taille et de grande corpulence sortit alors de la voiture lançant un regard menaçant à Heiji, le préfet de la police d'Osaka, Heizo Hattori !
Dernière édition par dai kun le Lun 4 Aoû - 13:15, édité 69 fois
dai kun- Messages : 101
Date d'inscription : 01/02/2014
Re: [ Fiction ] secourir un ami
Je viens de lire les 2/3 derniers chapitres et comme tout le monde ^^ La suiiite !!!
TheShadow2012- Messages : 938
Date d'inscription : 25/02/2014
Emploi/loisirs : Mari de ColineDc lors d'une soirée d'absence
Re: [ Fiction ] secourir un ami
Je sais pas si tu le fais mais si non, pense à écrire un post pour dire que tu as posté un nouveau chapitre car j'avais pas remarqué que ça avait continué !
maarrion- Messages : 1648
Date d'inscription : 01/02/2014
Age : 26
Localisation : QG de l'Organisation
Emploi/loisirs : S'ennuyer à mourir
Re: [ Fiction ] secourir un ami
merçi à tous, je peux pas dire quand je pourrais poster le nouveau chapitre, car je vais aller en espagne, mais vous l'aurez dés que possible !
dai kun- Messages : 101
Date d'inscription : 01/02/2014
Re: [ Fiction ] secourir un ami
L'histoire est sympa, la mise en scène du meutre pas mal, mais j'ai un peu de mal à distinguer le dialogue du récit.
Sinon, c'est bien fait.
Prend ton temps, mais CONTINUE !
Sinon, c'est bien fait.
Prend ton temps, mais CONTINUE !
Fanderan- Messages : 310
Date d'inscription : 02/02/2014
Age : 26
Emploi/loisirs : Regarder le ciel
Page 2 sur 2 • 1, 2
Sujets similaires
» [Fiction] Ghostbuster
» [Fiction] La fin de l'Organisation
» [Fiction] Target
» [Fiction] Probabilities
» [Fiction] Making Of
» [Fiction] La fin de l'Organisation
» [Fiction] Target
» [Fiction] Probabilities
» [Fiction] Making Of
Kudo Forum :: Fanwork :: Fanfictions
Page 2 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum